Ari Aster

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Si vous ne connaissiez pas encore Ari Aster avant, vous avez sĂ»rement entendu parler de lui depuis quelques annĂ©es. NĂ© le 15 juillet 1986 Ă  New York, ce cinĂ©aste amĂ©ricain de 39 ans ne mesure qu’1,73 m, mais respire une puissance crĂ©ative Ă©norme. C’est ce genre de type qu’on suit de loin d’abord, puis dans les dĂ©tails quand on rĂ©alise Ă  quel point il vous retourne les tripes avec ses films.

Son univers, c’est souvent la peur, mais pas celle qui fait juste sursauter. Non, il vous plante dans une horreur psychologique qui vous colle Ă  la peau, vous fait rĂ©flĂ©chir, trembler, et parfois mĂȘme rire un peu jaune. Ses deux premiers longs, « Hereditary » et « Midsommar », ont chamboulĂ© le genre. Mais attendez, il y a plus ! En 2023, il sort « Beau Is Afraid », un grand Ă©cart entre drame et comĂ©die noire, avec Joaquin Phoenix. BourrĂ© d’ambition, mĂȘme si certains ne l’ont pas totalement suivi.

À la base, Ari Aster, c’est un gamin de New York qui a grandi dans une famille super artistique. Sa mĂšre est artiste visuelle devenue poĂšte, son pĂšre un batteur de jazz… Rien d’étonnant Ă  son goĂ»t pour le bizarre et la crĂ©ativitĂ© dĂ©bordante. AprĂšs un passage en Angleterre, retour aux États-Unis, Albuquerque, Nouveau-Mexique. C’est lĂ  qu’il a commencĂ© Ă  Ă©crire, Ă  rĂȘver un peu secrĂštement de cinĂ©ma.

Avant Hollywood, c’était les courts-mĂ©trages un peu flippants, un peu dĂ©calĂ©s, souvent dĂ©rangeants. Comme « The Strange Thing About the Johnsons » en 2011, qui en a surpris plus d’un grĂące Ă  son thĂšme tabou. Pour ceux qui veulent creuser, sa filmographie complĂšte et ses projets sont visibles sur AlloCinĂ© et IMDb. Vraiment passionnant Ă  explorer.

Qui est vraiment Ari Aster ? Un rĂ©alisateur Ă  part dans le cinĂ©ma d’horreur

Franchement, Ari Aster n’a jamais Ă©tĂ© un garçon Ă  la fĂȘte. Timide, rĂ©servĂ©, il prĂ©fĂ©rait Ă©crire ses propres scĂ©narios solo que de lancer une troupe de potes pour tourner des films comme Spielberg ado. Son univers porte la marque de ses racines juives et son histoire familiale compliquĂ©e, vue Ă  travers ses Ɠuvres.

Il s’est formĂ© au College of Santa Fe puis Ă  l’American Film Institute, oĂč il a affinĂ© son style unique. Ce n’est pas juste un rĂ©alisateur d’horreur, c’est un conteur d’angoisses profondes, mĂȘlant drame familial, rituels mystĂ©rieux, et horreur viscĂ©rale. Le hic, c’est qu’il vous balade, vous fait douter, vous perturbe. Tout cela dans un cadre hyper soignĂ©, presque hypnotique.

Sa carriĂšre avant la gloire : du court au choc

Avant « Hereditary » (2018), son film qui a vraiment tout changĂ©, Ari s’est fait connaĂźtre grĂące Ă  des courts-mĂ©trages surprenants. Il touche Ă  tout : comĂ©die noire, horreur psychologique, drame familial.

Il a touchĂ© Ă  des sujets trĂšs lourds avec « The Strange Thing About the Johnsons », un film si perturbant que ça lui a donnĂ© une rĂ©putation de rĂ©alisateur qui ne recule devant rien. Puis « Munchausen » en 2013, avec Bonnie Bedelia, cette histoire de mĂšre qui refuse de laisser son fils partir, c’est glaçant.

Cette progression progressive se devine bien dans son parcours, visible sur Wikipedia ou Cultea, oĂč vous pouvez voir Ă  quel point chaque Ă©tape Ă©tait cruciale pour ce garçon.

Les films qui l’ont fait connaĂźtre et aimer (ou dĂ©tester…)

« Hereditary » : cela a Ă©tĂ© un choc. Quand on pensait tout savoir sur le film d’horreur, Aster dĂ©barque et vous retourne la tĂȘte avec cette tragĂ©die familiale poussĂ©e Ă  l’extrĂȘme. Toni Collette est tout simplement bouleversante.

L’annĂ©e d’aprĂšs, en 2019, il ose « Midsommar », cette sorte d’horreur lumineuse au cƓur d’une fĂȘte suĂ©doise paĂŻenne. Franchement, qui aurait cru un film d’horreur se dĂ©roulant presque tout le temps en plein jour ? Pas lui. Ce twist fait partie de sa signature, dĂ©caler les attentes.

En 2023, « Beau Is Afraid » est un peu son ovni, oĂč Joaquin Phoenix campe un type anxieux dans un voyage presque surrĂ©aliste. Ça n’a pas emballĂ© tout le monde, mais c’est un grand coup d’audace. Pour suivre son dernier projet « Eddington », vous pouvez lire cette analyse dĂ©taillĂ©e sur Le Monde.

La recette Aster : horreur, psyché et ambiances mortelles

Alors, qu’est-ce qu’il a de spĂ©cial, notre Ari ? DĂ©jĂ , il ne vous balance pas de jump scares classiques. Non, il prĂ©fĂšre vous immerger dans une atmosphĂšre lourde, mĂȘme lumineuse parfois, qui vous rend fou doucement, puis tout d’un coup, vlan !

Son truc, c’est d’explorer les relations humaines, surtout familiales, souvent malsaines, torturĂ©es. Il mĂ©lange aussi l’humour noir et le grotesque avec une dose d’intensitĂ© qui fait mouche. Bref, vous ĂȘtes au cinĂ©ma, mais pas comme avant.

Il a aussi ce talent fou pour le visuel. Costumes, dĂ©cors, lumiĂšres, tout est millimĂ©trĂ© – un vrai peintre de l’angoisse. Cette maĂźtrise est trĂšs bien expliquĂ©e dans un article d’Ecran Large, oĂč on suit son Ă©volution pas Ă  pas ici.

Dans sa vie privée : un homme discret, entouré

Ari Aster reste plutĂŽt secret sur sa vie perso. On sait qu’il vient d’une famille juive artiste, qu’il a un frĂšre plus jeune, et que son parcours est rempli de voyages entre continents. Rien de fou, pas de gros buzz. Juste un mec qui semble prĂ©fĂ©rer son travail au bling bling.

Il est mĂȘme assez rare qu’il parle en public, mais quand il le fait, il partage souvent son amour pour le cinĂ©ma comme une thĂ©rapie, une exploration du psychisme humain, pas juste un spectacle sanglant. Bon, aprĂšs chacun peut voir ses films comme il veut.

Quelques anecdotes sur le maütre de l’horreur psychologique

  • 🎬 Il a fait sa thĂšse de fin d’études avec un court tellement dĂ©rangeant qu’il a bouleversĂ© les festivals.
  • đŸŽ„ Pour « Midsommar », il s’est plongĂ© dans des rituels vikings Ă©tranges, mĂȘme si l’histoire est trĂšs librement inspirĂ©e.
  • đŸ–€ Son style vient autant du malaise que de la beautĂ© visuelle, il l’a nommĂ© « horreur contemplative ».
  • 🧠 Il adore mĂ©langer l’angoisse et l’humour noir, un paradoxe qui marche plutĂŽt bien.
  • ⭐ MalgrĂ© son jeune Ăąge, certains le voient dĂ©jĂ  comme un des maĂźtres du cinĂ©ma d’horreur moderne.

Projets rĂ©cents et actualitĂ©s brĂ»lantes d’Ari Aster

En 2025, Ari Aster s’emballe avec « Eddington », un western horrifique qui totalise plus de deux heures de suspense intense. Ce choix de genre peut surprendre, mais au fond, c’est juste lui qui explore une nouvelle façon de rendre palpable l’angoisse. Plus sur ce projet fascinant est Ă  dĂ©couvrir sur YPE.

Dans la foulée, il continue de collaborer avec son label de prédilection, A24, via sa compagnie Square Peg. Ce duo assure une piscine constante de films originaux, ce qui peut faire plaisir à tous les amateurs du genre.

On y voit Ari parler sans filtre de ses influences et de son rapport à l’horreur. Sa maniùre de poser les questions, franchement, vous met dedans.

Une analyse passionnante de « Midsommar » qui révÚle à quel point le réalisateur brouille les pistes tout en maßtrisant son univers.

Quel style de film fait Ari Aster ?

Il mĂ©lange horreur psychologique, drame familial et une bonne dose d’humour noir pour crĂ©er des Ɠuvres bouleversantes.

Quels sont ses films les plus connus ?

Hereditary (2018) et Midsommar (2019) sont ses Ɠuvres phares, suivies de Beau Is Afraid (2023).

Quelles thématiques traverse Ari Aster ?

Il explore la famille, la perte, les rituels mystérieux, le trauma, souvent dans une ambiance angoissante.

Comment crée-t-il la tension dans ses films ?

Par une atmosphÚre immersive, des personnages torturés et des scÚnes visuellement soignées, loin des jump scares classiques.

Quel est son impact sur le cinĂ©ma d’horreur ?

Il a renouvelĂ© le genre en mĂȘlant ambiances artistiques et drame psychologique, inspirant toute une gĂ©nĂ©ration de rĂ©alisateurs.


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