Bachar el-Assad

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Alors là, Bachar el-Assad, c’est toute une histoire. Né le 11 septembre 1965, à Damas, ce type est devenu président de la Syrie en 2000, succédant à son père. Il mesure environ 1,75 mètre, marié à Asma al-Akhras, avec qui il a trois enfants. Ce mec, au départ ophtalmologiste, s’est retrouvé propulsé au sommet dans des circonstances plutôt inattendues.

Je vous avoue que suivre ce gars, c’est un peu comme plonger dans un roman noir. Son parcours avant la politique n’était pas du tout prévu. À Londres, il peaufinait sa spécialité médicale, loin de la pression du pouvoir syrien. Mais quand son frère aîné, l’héritier du régime, meurt dans un accident, tout bascule.

Il revient en Syrie, commence une carrière politique express, et dès 2000, il devient président. Une ascension fulgurante, pas exempte de critiques ni de contestations. D’ailleurs, ses débuts sont marqués par un souffle d’espoir, ce fameux « printemps de Damas », rapidement étouffé par les anciens barons du régime.

Son règne, on le sait tous, sera lourd de conséquences : répressions, guerre civile, accusations de crimes de guerre. Et puis, là, coup de théâtre en 2024, il fuit la Syrie et trouve refuge en Russie. Franchement, qui aurait parié là-dessus ?

Qui est vraiment Bachar el-Assad ? Son identité et ses origines

Bachar el-Assad, fils d’Hafez el-Assad, appartient à la communauté alaouite, une minorité chiite duodécimaine assez complexe. Sa famille n’était pas dans le luxe total, plutôt un style bourgeois modeste à Damas. Jusqu’à ses études, il a vécu comme un gars normal, presque discret, timide même.

Passionné par la médecine, il se spécialise en ophtalmologie, un truc loin des projecteurs politiques. Et là, il y a cette ironie : son père voulait son fils aîné au pouvoir, mais la tragédie frappe avec la mort accidentelle de celui-ci.

Comme il fallait garder le pouvoir dans la famille, Bachar s’est retrouvé refilé le flambeau. Une pression énorme qu’il n’attendait pas. On pourrait presque le voir comme un gars pris dans un engrenage familial dont il ne peut plus sortir.

Et assez fou, c’est qu’il parle parfaitement anglais et français, résultat de sa scolarité internationale. Pas vraiment ce qu’on imagine du dictateur classique, non ?

De l’ophtalmologie à la présidence : comment Bachar el-Assad est devenu le frère d’un empire

À Londres, il bosse dans un hôpital spécialiste en ophtalmologie, tranquille. Certains le décrivent « gentil » et « sympa », pas du tout le gars froid et calculateur qu’on file une image plus tard. Sa rencontre avec Asma al-Akhras, sa femme, est tout sauf politique, elle bosse à la City, un univers tout aussi loin de Damas.

Mais donnez un coup de projecteur à la famille el-Assad, et les choses changent de dimension. Après la mort de son frère Bassel en 1994, Bachar rejoint l’armée, fait une entrée rapide dans la politique. Promu colonel, puis général, il est parachuté à la tête du pays en 2000, bousculant les règles.

Fou, non ? Un ophtalmo qui devient général en quelques années, juste pour coller au pouvoir familial. En même temps, on lui adapte la constitution, histoire que tout paraisse légal. J’avoue, c’est du grand n’importe quoi politique, mais c’est comme ça que ça marche là-bas.

Parcours et réalisations : les années au pouvoir de Bachar el-Assad

Au début de son règne, il se lance dans quelques réformes économiques, un peu d’ouverture sur le socialisme de marché, tout ça. Il libéralise surtout le secteur bancaire, promote un boom immobilier… un peu comme un capitaliste à la syrienne, sans jeter le bébé socialiste avec l’eau du bain.

Mais la politique reste ultra verrouillée. Dès 2001, ce « printemps de Damas » donne un peu d’espoir, avec la libération de prisonniers politiques et des débats intellectuels, jusqu’à ce que tout soit brutalement stoppé.

Ensuite, c’est la répression qui domine, avec un État fort mais de plus en plus dépendant de ses alliés russes et iraniens, surtout une fois la guerre civile enclenchée en 2011.

Son nom reste associé à une des guerres civiles les plus sanglantes de ce siècle, avec des accusations de crimes contre l’humanité et d’usage stupéfiant d’armes chimiques. Malgré tout, il réussit à garder le pouvoir douze longues années avant de tout perdre brusquement en 2024.

Les points clés de sa présidence à retenir

  • 🌍 Commencement d’un « printemps de Damas » progressiste mais étouffé
  • 💰 Libéralisation partielle de l’économie et boom immobilier
  • ⚔️ Répression sanglante du printemps arabe à partir de 2011
  • 🤝 Alliances stratégiques avec la Russie et l’Iran pendant la guerre civile
  • 🕯️ Nombreuses accusations de crimes de guerre et crimes contre l’humanité
  • ✈️ Fuite vers la Russie en décembre 2024, chute brutale du régime

Vie privée et anecdotes : l’homme derrière le pouvoir

Franchement, on connaît peu de détails vrais. Il est marié à Asma, une femme qui, paraît-il, aime faire profil bas malgré son luxe apparent et son statut de première dame. Trois enfants ensemble, mais surtout, un boulot de papa tyran pas évident à gérer à la maison.

Une anecdote marrante, c’est qu’il vivait presque normalement à l’école, sans garde du corps, même participait à des voyages scolaires en autocar. Pas le cliché du petit prince isolé.

Déclinant peu à peu, il n’a jamais réussi à convaincre une grande partie de la population, ni à dépasser la haine autour de son nom. Pourtant, certains dans les minorités, comme certains chrétiens ou alaouites, lui restaient loyaux.

Ses dernières années au pouvoir ont été marquées par un isolement croissant sur la scène internationale, même parmi ses alliés.

L’après régime : la chute et l’exil de Bachar el-Assad

Vous avez sûrement suivi ça de près : fin 2024, c’est le chaos total. Après une offensive éclair des rebelles, le dictateur prend l’avion et s’envole pour la Russie. La chute du régime est historique, 54 ans de dynastie balayés en deux semaines. Pas mal pour un «empereur» du Moyen-Orient.

Depuis, à Moscou, la vie est étonnamment luxueuse, entouré d’anciens proches de Poutine et d’exilés célèbres comme Viktor Ianoukovitch. Mais attention, le lien entre eux semble compliqué, fait de méfiance et d’intérêts croisés.

Drôle de revanche pour ce mec qui a gouverné un pays entier, en mode dictature lourde. En parallèle, la justice internationale continue de le poursuivre, des mandats d’arrêt sont lancés en France notamment. La chute n’est pas synonyme d’oubli, loin de là.

Les choses bougent encore pour lui, avec des rumeurs d’empoisonnement, d’études reprises en médecine, comme s’il voulait tout recommencer, mais dans l’ombre. Je vous recommande de suivre ces actualités passionnantes chez La Dépêche ou la couverture de RFI.

Le régime syrien, un système fondé sur le parti Baas et le contrôle familial

Vous savez, au cœur du régime, il y avait le Parti Baas, ce mastodonte politique qui verrouille tout. Bachar n’avait pas seulement un pouvoir personnel, il incarnait une machine politique vieille d’un demi-siècle, basée sur un réseau familial et clanique.

Ce parti est partout, dans les forces armées, l’administration, et même dans des organisations de jeunesse. Derrière la rhétorique de la laïcité, ce régime privilégiait sa minorité alaouite avec un système clientéliste, même si Bachar essayait d’ouvrir un peu aux sunnites et aux chrétiens.

Cette toile politique est cruciale pour comprendre pourquoi tant de minorités lui sont restées fidèles, mais pourquoi cette fidélité n’a jamais été assez solide pour éviter l’effondrement brutal que beaucoup ont vu venir alors que les forces rebelles progressaient.

Pour en savoir plus sur la dimension politique de Bachar el-Assad, vous pouvez consulter cet excellent dossier chez France24.

Le rôle international et la perception du régime Assad dans le monde

Bachar el-Assad, c’est aussi une figure au cœur d’enjeux internationaux complexe. Son alliance avec la Russie et l’Iran a marqué les équilibres géopolitiques, notamment dans le cadre de la guerre civile. Malgré les violences dénoncées, ces puissances le soutiennent pour contrer l’influence occidentale.

En Occident, il a aussi connu un curieux soutien venant d’extrême droite, parfois même d’extrême gauche, un biais idéologique assez inattendu qui lui a offert une certaine légitimité à certains moments.

Étonnamment, son régime a aussi eu des relations stratégiques avec certains pays arabes, dont les Émirats arabes unis, même si la guerre et la répression ont terni durablement son image.

Pour une analyse détaillée, lisez cet article sur La Croix, qui revient sur cette diplomatie compliquée.

Quelques chiffres clés pour mieux comprendre Bachar el-Assad et la Syrie

  • 📅 Président de 2000 à 2024, succédant à son père après un règne familial de 54 ans
  • 🛑 Début de la guerre civile en 2011, avec au moins 200 000 morts recensés en 2014
  • 🕵️ 100 000 disparus et victimes de torture selon les Nations unies
  • 🗳️ Réélu avec plus de 88 % des voix dans des scrutins largement critiqués
  • 🛫 Fuite vers la Russie en décembre 2024, marquant la fin du régime

Qui est Bachar el-Assad ?

C’est un homme politique syrien, président de la Syrie de 2000 à 2024, successeur de son père Hafez el-Assad, issu de la communauté alaouite.

Quel est le parcours professionnel de Bachar el-Assad avant la politique ?

Il était ophtalmologiste, formé notamment à Londres, avant d’être propulsé à la tête de la Syrie après la mort de son frère aîné.

Pourquoi la guerre civile syrienne a-t-elle commencé ?

La répression brutale des manifestations du printemps arabe en 2011 a déclenché une guerre civile longue et meurtrière.

Où est Bachar el-Assad aujourd’hui ?

Depuis sa fuite en décembre 2024, il vit en exil en Russie, où il mène une existence protégée mais discrète.

Quelles sont les accusations portées contre Bachar el-Assad ?

Il est accusé de graves crimes de guerre et crimes contre l’humanité, notamment l’usage d’armes chimiques et la torture.


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