Basma bent Saoud

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Alors, Basma bent Saoud, voilà un sacré personnage. Née le 1er mars 1964 à Riyad, princesse saoudienne d’origine royale, elle est la plus jeune des 115 enfants du roi Saoud. À 1,68 mètre, elle a traversé une vie pleine de secousses, et pas seulement par son statut. ⏳

Elle a connu un parcours un peu chaotique, marqué par la détention qui a fait couler beaucoup d’encre. Franchement, quand vous voyez une princesse dénoncer l’ordre établi et finir en prison, c’est pas rien. Vous me direz, il faut du courage pour ça, et elle en a eu à revendre. 💪

Mais au-delà de l’image royale, Basma bent Saoud, c’est aussi une femme d’affaires et une militante opiniâtre, engagée pour les droits de l’homme et des femmes en Arabie saoudite. Son histoire interpelle, embarquée entre la tradition et l’envie de changement.

Ne vous attendez pas à une vie de conte de fées classique, ici. C’est plutôt du genre combat de David contre Goliath, avec des rebondissements inattendus. Et croyez-moi, elle a gardé la tête haute malgré tout, ce qui force le respect.

Basma bent Saoud : une princesse aux racines royales et un destin turbulent

Basma bent Saoud est née dans un contexte royal mais instable. Fille du roi Saoud, dernier bébé d’une famille immense, elle a vécu ses premières années marquées par la perte de son père alors qu’elle n’avait que cinq ans. Son enfance s’est déroulée loin de l’Arabie saoudite, surtout à Beyrouth, puis en Grande-Bretagne, à cause des troubles politiques et des conflits régionaux. Cette jeunesse à cheval entre plusieurs pays a forcément façonné ses idées.

Elle est mariée à Shuja bin Nami bin Shahin Al Sharif depuis 1988 (divorcée en 2007) et mère de cinq enfants. Malgré sa taille moyenne, elle occupe une place imposante dans son entourage grâce à sa personnalité piquante et sa détermination à bousculer les choses.

Son éducation est aussi atypique, passant par des écoles françaises à Beyrouth, des institutions britanniques, puis des études en sociologie et sciences politiques en Suisse et aux États-Unis. Elle s’est vraiment construite à l’international, un peu rebelle dans l’âme.

En plus de ses diplômes, Basma bent Saoud aime se définir comme une femme engagée. Son identité publique est un mélange fascinant de traditions familiales et de modernité – ce qui lui a causé bien des ennuis.

Avant la célébrité : une jeunesse entre exils et études

Franchement, ce parcours, c’est déjà un sacré roman. Après la destitution et la mort de son père, sa mère l’embarque à Beyrouth, puis elle fuit la guerre civile en 1975 pour s’installer en Angleterre. Elle étudie à tout va : médecine, psychologie, littérature, sciences sociales, économie… Une vraie curiosité intellectuelle.

C’était pas la fille qu’on imagine enfermée dans un palais doré sans aspirations. Non, elle voulait explorer le monde, comprendre la société, et surtout, s’ouvrir à d’autres cultures – bien loin des codes stricts saoudiens.

Elle a autant d’années passées dans les écoles européennes que dans celles du Moyen-Orient, un mélange qui, je trouve, explique bien son point de vue progressiste sur sa société d’origine.

Autre détail qui marque : elle a passé du temps en Amérique et en Suisse, ce qui la rend encore plus cosmopolite qu’on ne le croit en voyant juste le titre de princesse. Un vrai pont entre les cultures.

Une carrière entre médias, affaires et activisme audacieux

Avant que tout ce tumulte la place sous les projecteurs… Basma bent Saoud s’est lancée dans les affaires. Elle a créé une chaîne de restaurants en Arabie saoudite et rêvait de s’étendre en Grande-Bretagne. Elle n’a pas seulement voulu vivre sur le nom de famille.

En 2008, elle lance Media Ecco, une entreprise médiatique qui devient son outil pour s’exprimer et faire avancer ses idées. Cette princesse ne fait clairement pas dans la figuration passive, et elle le montre par son franc-parler, un peu détonant chez les siens.

Elle a écrit dans des grands journaux arabes comme Al Madina où elle dénonce ouvertement le pouvoir religieux et la police religieuse saoudienne. Son discours critique a souvent été censuré, mais elle n’a jamais baissé les bras.

En gros, elle se bat pour la réforme, mais en gardant toujours un pied dans le respect de sa famille. Pas un mince exploit quand on voit où ça l’a menée. Sa fortune reste discrète, mais pas négligeable grâce à ses activités.

Vie privée mouvementée et combats personnels

Ce que j’ai trouvé poignant, c’est son histoire avec la détention. En 2019, elle est arrêtée pour tentative de sortie illégale du royaume. Sans accusation formelle, elle passe près de trois ans en prison, dans des conditions très dures, notamment pour sa santé fragile. Pas facile à imaginer pour une princesse.

Sa fille Souhoud est aussi détenue à ses côtés, un drame familial qui donne à réfléchir. Aucun contact n’avait lieu régulièrement avec ses proches, et les soins médicaux étaient quasi inexistants, alors qu’elle souffrait d’ostéoporose et d’autres problèmes graves.

Sa libération en 2022 a été une victoire pour elle et ses soutiens, mais le combat continue. Ses prises de position, son franc-parler et ses critiques l’ont mise dans la ligne de mire du pouvoir, notamment après un appel au roi et au prince héritier.

On découvre aussi une femme passionnée par l’émancipation des femmes et les droits de l’homme, un vrai étendard pour beaucoup au Moyen-Orient. Mais cela lui a coûté cher, franchement.

Quelques anecdotes étonnantes sur Basma bent Saoud

  • ⚡ Elle a lancé un appel au roi Salman en pleine crise sanitaire, un geste courageux quand on connaît le contexte
  • 🌍 Son enfance en exil au Liban et en Grande-Bretagne lui a donné une perspective internationale qui frappe
  • 📚 Elle a évolué sur des bancs d’université d’Europe et des États-Unis, étonnant pour une princesse saoudienne
  • 🔒 Passer trois ans en prison sans accusation officielle, voilà un élément qui fait réfléchir sur son combat
  • 📝 Son livre The Fourth Way met en lumière quatre valeurs pour l’Arabie saoudite : sécurité, liberté, égalité et éducation

Actualités 2025 : un engagement qui ne faiblit pas

En 2025, Basma bent Saoud continue d’être une figure emblématique des droits humains, même après l’épreuve. Libérée depuis quelques années, elle garde la parole et participe aux débats internationaux sur la réforme en Arabie saoudite.

Elle collabore avec diverses associations, dont celles qui surveillent la situation des prisonniers politiques, et reste une voix pour les femmes dans le royaume. Son nom résonne encore, surtout quand la question des réformes revient sur le devant de la scène.

Son histoire inspire aussi un mouvement plus large pour la justice sociale, et ses critiques envers le pouvoir religieux sont toujours d’actualité, voire amplifiées, à l’heure où le pays tente de s’ouvrir.

On murmurait l’an dernier une collaboration avec des ONG internationales, ce qui pourrait redonner une dimension plus globale à son combat. Bref, elle ne lâche rien, et c’est cela qui impressionne le plus.

Qui est Basma bent Saoud ?

C’est une princesse saoudienne, militante des droits humains, née en 1964. Fille du roi Saoud, elle est connue pour son franc-parler et son combat pour les réformes en Arabie saoudite.

Pourquoi a-t-elle été détenue ?

Elle a été arrêtée en 2019 suite à une tentative de sortie illégale du royaume. Sa détention, sans accusation formelle, a duré presque trois ans.

Quels sont ses engagements principaux ?

Basma bent Saoud milite pour les droits des femmes, la réforme du système religieux et la modernisation de la société saoudienne.

Quelle est sa situation familiale ?

Elle a été mariée, divorcée en 2007, et est mère de cinq enfants. Elle a également vu sa fille emprisonnée avec elle.

Quels sont ses projets actuels ?

Elle continue à s’impliquer dans diverses associations et reste une voix influente pour les droits humains et les réformes en Arabie saoudite.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette princesse pas comme les autres, je vous conseille vivement de parcourir les dossiers très complets de Gala ou cet article détaillé sur Ouest-France. Vous y verrez à quel point son histoire est loin d’être banale.

Pour ceux qui voudraient comprendre le contexte de sa libération, les analyses proposées par Libération apportent des éclairages intéressants.

Enfin, pour une biographie fouillée et une mise en perspective historique, Wikipedia est une bonne base, même si je vous recommande de croiser plusieurs sources, notamment ce portrait sur Point de Vue, plus narratif et humain.


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