Bernard Blier

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C’est l’histoire d’un homme pas comme les autres du cinĂ©ma français, Bernard Blier, nĂ© le 11 janvier 1916 Ă  Buenos Aires. Oui, L’Argentine, un dĂ©but inattendu pour quelqu’un qui allait tant marquer le grand Ă©cran hexagonal. DĂ©cĂ©dĂ© Ă  73 ans, en 1989, il laisse derriĂšre lui une carriĂšre Ă©poustouflante et un visage qu’on oublie pas.

Avec ses 1,75 mĂštre de stature, sa silhouette ronde et cette calvitie timide, Bernard n’était pas du tout taillĂ© pour jouer les jeunes premiers. Pourtant, faut vous dire, il avait ce quelque chose d’authentique qui captait l’attention. Il n’a jamais cherchĂ© Ă  ĂȘtre une star formatĂ©e. Non, lui c’était le gars qui mettait du sel dans toutes ses petites apparitions.

Avant que son nom s’affiche en lettres lumineuses, il a Ă©tudiĂ© au Conservatoire sous la houlette de Louis Jouvet. Vous imaginez le calibre ? S’en suit un passage intense au théùtre entre 1934 et 1983, mais c’est surtout au cinĂ©ma qu’il deviendra un incontournable, jouant dans prĂšs de 150 films.

Son parcours, il l’a bĂąti sur des seconds rĂŽles souvent, mais oh combien essentiels ! Vous avez sĂ»rement dĂ©jĂ  entendu sa voix ou vu son regard dans des classiques tels que Les Tontons flingueurs ou Le Quai des OrfĂšvres. Si vous ne le reconnaissez pas au premier coup d’Ɠil, son jeu vous colle inĂ©vitablement Ă  la peau.

Qui est Bernard Blier ? Un acteur incontournable du cinéma français

Alors, Bernard Blier, c’est un peu le camĂ©lĂ©on du cinĂ©ma français du XXe siĂšcle. NĂ© Ă  Buenos Aires, il devient cette figure familiĂšre sur grand Ă©cran, mĂȘlant drame, comĂ©die, avec ce style si particulier. 150 films et sĂ©ries au compteur, c’est pas rien !

Vous l’auriez devinĂ©, il ne jouait jamais le hĂ©ros romantique. Non, Bernard Ă©tait prĂ©fĂ©rentiellement ce gars mĂ©connu qui donne du relief Ă  l’histoire, souvent dans des rĂŽles de patrons de bars, d’avocats ou de pĂšres de famille dĂ©sabusĂ©s. Son visage rond et son humour pince-sans-rire devenaient une marque.

Ce que j’adore, c’est qu’il a traversĂ© les Ă©poques, des annĂ©es 30 Ă  la fin des annĂ©es 80, s’adaptant sans cesse. Il a bossĂ© avec des gĂ©ants comme Marcel CarnĂ©, Henri-Georges Clouzot, ou Michel Audiard. Et franchement, c’est fou comment ses rĂŽles dans Les Tontons flingueurs ou Le Grand Restaurant restent cultes !

Ah, et faut pas oublier : il est aussi le papa de Bertrand Blier, le cĂ©lĂšbre cinĂ©aste. Bon, aprĂšs chacun pense ce qu’il veut, mais c’est clair que le talent, ça court dans la famille.

De ses premiers pas à la consécration, le parcours singulier de Bernard Blier

Il dĂ©marre son aventure sur les planches du Conservatoire dans les annĂ©es 30 et gravit les Ă©chelons au fil des théùtres. Son vrai baptĂȘme de feu Ă  l’écran, c’est 1936. Dans HĂŽtel du Nord de Marcel CarnĂ©, il joue un amoureux qui vous fait fondre, mĂȘme si son personnage est loin d’ĂȘtre un jeune premier classique.

Pendant l’Occupation, la vie n’était pas simple, mais Blier tourna dans une ribambelle de films. J’étais franchement pas prĂȘt quand j’ai appris qu’en 1942, il Ă©tait dans huit longs mĂ©trages ! Un boulot de titan, vous voyez ? Ce n’est pas un hasard si des rĂ©alisateurs comme Yves AllĂ©gret ont su dĂ©nicher en lui une facette plus sombre, plus complexe avec des rĂŽles marquants comme dans DĂ©dĂ©e d’Anvers ou ManĂšges.

Et lĂ , vient son rĂŽle mythique dans le polar Quai des OrfĂšvres (1947) signĂ© Clouzot. Le pianiste Martineau, vous vous souvenez ? Une performance qui a marquĂ© les esprits, bien au-delĂ  des seconds rĂŽles qu’il affectionnait tant.

La carriĂšre d’un excellent second rĂŽle qui a volĂ© la vedette

Bernard Blier, c’est le genre de comĂ©dien Ă  qui on pensait pas forcĂ©ment comme tĂȘte d’affiche, mais qui Ă©tait ce « plus » dans chaque film. Regardez ses rĂŽles dans L’École buissonniĂšre ou Les MisĂ©rables, oĂč il incarne un Javert inoubliable. Franchement, il tenait la dragĂ©e haute Ă  ses partenaires !

Dans les annĂ©es 60, la comĂ©die policiĂšre Ă  la française lui va comme un gant, surtout avec les dialogues inoubliables de Michel Audiard. Son rĂŽle dans Les Tontons flingueurs est un classique, un modĂšle du genre, oĂč il fait preuve d’un humour pince-sans-rire qui dĂ©tonne jamais.

Il a ainsi partagĂ© l’affiche avec des monstres du cinĂ©ma comme Belmondo, Louis de FunĂšs, Pierre Richard
 C’était vraiment un pilier, un incontournable qui a su s’adapter Ă  toutes les gĂ©nĂ©rations.

La vie privée et quelques anecdotes savoureuses à propos de Bernard Blier

MalgrĂ© son immense carriĂšre, Bernard Blier demeurait assez discret sur sa vie perso. Ce que je trouve touchant, c’est son attachement Ă  sa famille, notamment Ă  son fils Bertrand, ce gĂ©nie du cinĂ©ma qui lui rendait souvent hommage.

Un petit clin d’Ɠil rigolo : dans un de ses rĂŽles, Bernard lĂąche une rĂ©plique devenue culte – « Moi quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile
 » (extrĂȘmement drĂŽle, non ?). Ces moments sont vraiment ceux oĂč sa personnalitĂ© Ă©clate Ă  l’écran.

En 1987, il remporte un Donatello, un prix italien prestigieux, pour « Pourvu que ce soit une fille ». La reconnaissance ne s’est jamais arrĂȘtĂ©e malgrĂ© des rĂŽles parfois modestes. L’annĂ©e suivante, grippĂ© mais fier, il reçoit un CĂ©sar d’honneur, un moment d’émotion pure qu’on n’oublie pas.

Les projets rĂ©cents et l’empreinte indĂ©lĂ©bile de Bernard Blier

Bien sĂ»r, Bernard Blier a quittĂ© les plateaux il y a plusieurs dĂ©cennies, mais sa lumiĂšre est loin de s’Ă©teindre. En 2025, il reste une rĂ©fĂ©rence, un modĂšle. Son nom revient sans cesse dans les discussions comme une inspiration pour les comĂ©diens et cinĂ©philes.

Vous pouvez dĂ©couvrir sa filmographie complĂšte et ses passages les plus marquants sur des sites tels que CinĂ©ma Passion ou EncyclopĂ©die Universalis. Si vous voulez plonger dans ses films, c’est une plongĂ©e dans le grand siĂšcle d’or du cinĂ©ma français.

  • 🎬 Plus de 150 rĂŽles dans les films et sĂ©ries, une vraie leçon de constance.
  • 🎭 Acteur polyvalent, capable de passer du drame Ă  la comĂ©die avec un naturel fou.
  • 🏆 LaurĂ©at du Donatello du meilleur second rĂŽle, une fiertĂ© italienne.
  • đŸŽ„ Partenaire de saga avec son fils Bertrand Blier, duo de choc.
  • đŸŽ™ïž Sa voix et son humour pince-sans-rire, un hĂ©ritage cinĂ©matographique.

Quel est le film le plus célÚbre de Bernard Blier ?

Sans aucun doute, ‘Les Tontons flingueurs’ reste le film le plus emblĂ©matique de sa carriĂšre, avec ses dialogues cultes et son humour inĂ©galĂ©.

Bernard Blier a-t-il gagné des prix durant sa carriÚre ?

Oui, il a notamment reçu le Donatello du meilleur acteur dans un second rĂŽle en 1987, et un CĂ©sar d’honneur en 1988.

Quelle relation entretenait-il avec son fils Bertrand Blier ?

Ils avaient une relation professionnelle et affective forte, Bertrand l’a dirigĂ© dans plusieurs films, dont ‘Buffet froid’.

Dans quels genres de films jouait Bernard Blier ?

Il a su naviguer entre plusieurs styles, du drame à la comédie, en passant par le polar, souvent dans des rÎles secondaires trÚs marquants.

Comment débutait Bernard Blier sa carriÚre ?

Formé au Conservatoire et trÚs actif au théùtre dÚs les années 30, il débute au cinéma en 1936 avec des petits rÎles qui lui donnent rapidement une certaine notoriété.


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