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Clémence Bringtown, née le 17 décembre 1948 au Robert en Martinique, c’est un peu la voix qui a fait vibrer la musique antillaise en France. Aujourd’hui, elle a 76 ans, mesure 1m68 et, honnêtement, elle garde ce charisme lumineux qui charme depuis des décennies. Peu d’artistes peuvent se targuer d’une carrière aussi longue et sincère.
Son histoire débute loin des projecteurs, dans cette petite ville martiniquaise où elle a grandi entourée d’une famille un peu rocambolesque. Sa mère tenait un bar-restaurant, « chez Juliette », et à 10 ans, elle perd son père parti en Guyane. Déjà, la vie commençait à ne pas être tendre avec elle, mais Clémence n’a jamais abandonné.
Arrivée à Paris en 1966 pour étudier le médico-social, elle ne se doute pas encore que sa passion pour la musique va lui ouvrir un chemin incroyable. La rencontre avec des artistes de talent, la scène, puis la formation de la fameuse Compagnie Créole ont changé sa vie… et celle de beaucoup d’autres.
Vous vous êtes déjà demandé comment un groupe comme la Compagnie Créole a pu traverser autant d’années tout en restant si populaire ? Ce n’est pas juste le rythme entraînant, c’est aussi cette authenticité, cette joie de vivre qu’incarne Clémence. Je vous emmène dans les coulisses d’une star pas comme les autres.
Clémence Bringtown, une icône martiniquaise aux mille vies
Alors, qui est vraiment cette femme qu’on voit sur scène, rayonnante et engagée ? Clémence c’est un mélange subtil de fierté antillaise et de douceur parisienne. Née au Robert, elle a grandi entourée d’une famille modeste mais pleine de caractère. Perdre ses parents jeunes n’a pas freiné son envie farouche de réussir.
Petite anecdote : sa mère, avant de tenir le bar, travaillait déjà dur à l’épicerie, et Clémence devait grimper sur des cageots pour atteindre les produits. Une image qu’elle partage avec beaucoup de tendresse en parlant de cette femme forte qui lui a tout appris, y compris à affronter un père pêcheur pas toujours facile.
À 17 ans, elle veut partir pour Paris faire des études, mais c’est compliqué. Son père refuse, et il faut presque qu’il cède sur le fil, une semaine avant son départ. C’est là que son aventure commence vraiment, entre la rigueur des études et les nuits à écouter de la musique et à rêver.
Une fois dans la capitale, Clémence se heurte à la réalité : les castings, la scène, les galères mais aussi des rencontres marquantes. Henri Salvador, par exemple, la pousse à croire en son talent. C’est un peu le déclic qui transforme l’étudiante sage en future star de la chanson antillaise.
La Compagnie Créole : une aventure musicale et humaine inoubliable
Bon, parlons un peu de ce groupe mythique, la Compagnie Créole. Fondée en 1975, cette aventure collective c’est un peu le rêve antillais qui débarque dans l’Hexagone, avec des tubes qui laissent des traces pour des générations. Clémence en est la voix emblématique, mais pas que.
Ils ont ce truc à eux, ce souffle festif qui transcende les frontières. Le succès? Il est là grâce à des chansons comme « C’est bon pour le moral », « Le bal masqué » ou « Ça fait rire les oiseaux ». Des morceaux qu’on n’oublie pas, et qui résonnent encore dans les fêtes et mariages. Franchement, qui n’a pas au moins une fois dansé sur ces rythmes-là?
Mais derrière la joie, il y a des hauts et des bas. Quand la Compagnie tente l’Eurovision en 1983 avec « Vive le douanier Rousseau », on pense qu’ils vont gagner. Eh ben non, ce sera un vrai choc. Clémence explique sans détour que “la France n’était pas prête”, et ça reste une blessure encore aujourd’hui.
Le tandem Vangarde-Kluger, producteur et compositeur débrouillard, a joué un rôle central. Petit détail fou : Daniel Vangarde est le père de Thomas Bangalter, l’un des Daft Punk. La classe, non ? Un pont inattendu entre la musique antillaise et l’électro française. Belle rencontre des mondes.
Vie personnelle, tendresse et souvenirs d’une vie solide
Ok, on baisse un peu le son pour parler de la vie plus intime de Clémence. Elle partage sa vie avec José Sébéloué, cofondateur du groupe et une âme sœur musicale. Leur complicité dépasse la scène, ancrée dans des années de partages et de rires.
Ils ont décidé ensemble de s’installer en Moselle, loin de l’agitation parisienne, une région qui est devenue leur refuge. José, malheureusement, est décédé en septembre 2023. Une perte immense, mais Clémence reste debout, portée par la musique et les souvenirs vivants. Elle a reçu récemment l’insigne de chevalier des arts et des lettres, une juste reconnaissance.
Ce que j’admire chez elle, c’est cette résilience. Après la disparition de José, elle parle de continuer la Compagnie Créole, non pas par obligation, mais parce que “José n’aurait pas voulu que l’on arrête” cette belle histoire musicale. Un bel hommage, un engagement aussi fort que les chansons qu’ils ont partagées.
Mais Clémence ce n’est pas seulement une chanteuse, c’est une humaniste. Son engagement initial pour un accès à la santé sociale en Martinique rappelle qu’elle ne s’est jamais oubliée. Ses récits pleins d’émotion sur son enfance, ses études et sa vie nous montrent quelqu’un de profondément ancré, ni diva, ni star inaccessible.
Des projets toujours en mouvement et une actualité vibrante
Malgré les années, Clémence ne lâche rien. La Compagnie Créole repart en tournée en 2024, une bonne nouvelle pour les fans qui attendent avec impatience de revivre ces moments magiques. Elle est aussi très présente sur les plateaux télé comme dans l’émission Destin Lorrain, où elle revient sur son parcours émouvant et ses combats.
Par ailleurs, elle ne cesse de rendre hommage à José, véritable pilier du groupe. C’est bouleversant de voir comment elle mêle mélancolie et énergie, transformant le souvenir en une force collective. Ses fans savent que ces concerts seront autant de fêtes que d’hommages.
Enfin, Clémence continue ses collaborations avec des artistes de tous horizons. Sa carrière est un pont entre générations, entre cultures, et cette ouverture lui permet de rester hyper actuelle, même après plus de 40 ans de succès. C’est impressionnant, non ?
- 🎵 Une tournée européenne et canadienne prévue
- 🎤 Participation à des émissions culturelles en France et au Québec
- 🎶 Collaboration avec de jeunes talents antillais et métropolitains
- 🎗 Engagement pour la transmission de la musique antillaise
Un parcours de vie rempli de surprises et d’humanité
Franchement, suivre Clémence Bringtown à travers son parcours, c’est un sacré voyage. De l’enfance au Robert à la scène internationale, elle incarne la musique vivante, le combat pour ses racines, et la joie partagée à travers des chansons simples et universelles.
Sa capacité à s’adapter, à rebondir après des épreuves personnelles, c’est ce qui la rend unique. Beaucoup d’artistes auraient baissé les bras, pas elle. Elle a même réussi à transformer la douleur en un message positif dans sa musique et ses engagements.
Alors si vous voulez comprendre l’âme de la musique antillaise en France, la regarder chanter, c’est un peu comme toucher du doigt cette énergie festive et chaleureuse qui traverse les générations. Elle est l’une des gardiennes de ce trésor culturel, avec un cœur énorme.
Qui est Clémence Bringtown ?
Clémence Bringtown est une chanteuse martiniquaise née en 1948, cofondatrice de la Compagnie Créole, célèbre pour sa musique antillaise festive et durable.
Quels sont les tubes majeurs de la Compagnie Créole ?
Les titres incontournables incluent ‘C’est bon pour le moral’, ‘Le bal masqué’, et ‘Ça fait rire les oiseaux’.
Comment Clémence Bringtown a-t-elle commencé sa carrière ?
Arrivée à Paris pour des études médico-sociales, elle a rencontré des musiciens et producteurs qui l’ont poussée vers une carrière musicale.
Que s’est-il passé en 2023 dans la vie de Clémence ?
En 2023, elle a perdu José Sébéloué, cofondateur de la Compagnie Créole et son compagnon. Malgré cette épreuve, elle continue les concerts du groupe.
Quels sont les projets actuels de Clémence Bringtown ?
Elle prépare des tournées, collabore avec des artistes et participe à des émissions culturelles tout en rendant hommage à José Sébéloué.
Pour découvrir plus en détail son histoire et ses pensées, vous pouvez lire son portrait complet sur Gala ou plonger dans son univers sur Belle Martinique. Sans oublier son témoignage poignant dans #MaParole, où elle parle aussi de son compagnon José. Pour une bonne dose de bonne humeur et d’histoire musicale, c’est un must.
