Gérard Collomb

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Gérard Collomb, l’homme qui a façonné Lyon comme aucun autre, est né le 20 juin 1947 à Chalon-sur-Saône. Il mesurait environ 1,78 m et s’est éteint il y a peu, le 25 novembre 2023, à 76 ans. Une vie politique intense, marquée par une énergie et une persévérance hors normes, même face à la maladie.

Vous savez, suivre Gérard Collomb, c’est comme voir un marathonien sur une course interminable. Il n’a jamais lâché prise, même lorsqu’il s’est retrouvé à la tête du ministère de l’Intérieur ou à la mairie de Lyon. Il avait à cœur cette ville, cette métropole qu’il a tant aimée, et il s’est battu pour elle, jusqu’au bout.

Avant de devenir cette figure incontournable, il n’était pas tombé dans la politique par hasard. Fils d’un ouvrier métallurgiste militant CGT et d’une femme de ménage, son parcours raconte une belle histoire de mérite et de détermination. Lyon, plus qu’une ville, était presque son territoire intime, celui qu’il a appris à connaître et à transformer.

Franchement, c’est fou de voir jusqu’où il a poussé ses idées. Chacun connaît son œuvre : Vélo’v, la réhabilitation incroyable du quartier de la Confluence, l’aménagement des berges du Rhône. Ces projets ne sont pas juste des réalisations urbaines, c’est un amour pour Lyon qui transpire partout. On sentait sa signature à chaque coin de rue.

Qui est Gérard Collomb ? Son identité et ses débuts

Alors voilà, Gérard Collomb, c’était d’abord un gars simple, issu d’un milieu ouvrier. Né à Chalon-sur-Saône, il s’installe très vite à Lyon pour ses études et y mettra profondément ses racines. Socialiste convaincu, il entre en politique en 1977, à 30 ans, dès qu’il devient conseiller municipal à Lyon.

Il a ce côté authentique qui attire, vous voyez ? Le mec de terrain, loin des combineurs. Il a gravi les échelons : député en 1981, sénateur en 1999, maire de Lyon à partir de 2001 jusqu’à 2017 avant de devenir ministre de l’Intérieur sous Macron. Une trajectoire peu commune et solide, très lyonnaise dans son rapport au pouvoir.

Il est connu pour son attachement inébranlable à la capitale des Gaules, sa ville adoptive. Sa longueur d’avance aussi, dès le départ, avec le lancement des services en libre-service Vélo’v ou encore la première grande rénovation des berges du Rhône. Vous l’aurez compris, il était lyonnais dans l’âme avant tout.

Pour creuser un peu plus son histoire, allez jeter un œil à son profil sur Wikipédia. C’est une plongée dans l’histoire politique récente de Lyon et de la France.

Avant la célébrité publique : un homme de terrain

Avant d’embrasser pleinement sa carrière politique, Collomb était déjà dans la mêlée locale, à Lyon bien sûr. Conseiller municipal, puis élu au conseil général, c’est là que se forment ses convictions : l’importance du contact direct avec les citoyens, le travail acharné pour transformer une ville parfois pas facile à gérer.

Le gars avait cette ténacité. Je me souviens que même après sa défaite face à Raymond Barre en 1995 pour la mairie centrale, il n’a jamais baissé les bras. Il a patienté six ans, a peaufiné son projet, et hop, en 2001, il décroche enfin la mairie. Un sacré coup d’éclat qu’il a tenu pendant quinze ans !

Un exemple ? Dès son premier mandat, il triple le nombre de caméras de surveillance, histoire de répondre aux problèmes de sécurité avec du concret. Il n’était pas tendre sur ces sujets, mais jamais dans la démagogie. Très pragmatique, capable d’uniformiser sa vision politique et les besoins réels.

Le Sénat a conservé trace de son parcours et de ses batailles parlementaires, c’est instructif.

La carrière impressionnante de Gérard Collomb : succès et héritage

Son œuvre à Lyon, ça ne rigole pas. Il a métamorphosé la ville, pas juste en politique mais vraiment dans le paysage urbain et culturel. Vous savez ce qui est fou ? Le festival Lumière, qui a commencé sous son ère et est devenu un incontournable mondial du cinéma. Ce projet, ce fut un vrai cadeau à la ville.

Outre la culture, Collomb c’est aussi le roi des grands chantiers. La transformation du quartier de la Part-Dieu, la réhabilitation du Confluence avec son mélange futuriste, tout ça, c’est lui qui l’a lancé. Il a toujours su concilier modernité et respect des racines lyonnaises. C’est pas donné à tout le monde.

Je vous dis pas la fortune politique que ça a dû lui rapporter, mais son vrai capital, c’était sans doute sa popularité et sa capacité à rallier autour d’un projet. Il n’a pas été juste un politicien, mais un bâtisseur durable de la ville. Un vrai qu’on retrouvait dans les couloirs du pouvoir comme sur les pavés lyonnais.

Le Figaro en a bien illustré la fin d’un parcours politique exceptionnel.

Sa vie privée : discrète mais précieuse

Alors côté cœur, Gérard Collomb était marié à Caroline Collomb, et c’est auprès d’elle qu’il a passé ses derniers moments, entouré de ceux qu’il aimait. Sa maladie, un cancer de l’estomac, il l’a annoncée en 2022, sans fard mais avec cette même franchise qui le caractérisait.

Il était discret, pas du genre à étaler sa vie au grand public. Pourtant, ce qu’on sait, c’est qu’il avait ce cercle intime qu’il protégeait. Pas de coups d’éclat dans ce domaine, juste une constance tranquille, un homme d’État mais aussi d’humanité profonde, un contraste parfois étonnant.

En 2015, il devenait aussi le premier président de la métropole de Lyon, une étape majeure. Un homme qui aimait peser sur tout ce qui touchait de près ou de loin à sa ville, au cœur du Grand Lyon, avec ce mandat qu’il gardait ferme jusqu’à la fin.

BFM Lyon revient avec émotion sur ses derniers instants et la marque indélébile qu’il laisse.

Les anecdotes surprenantes et traits de caractère de Gérard Collomb

Un truc rigolo ? Gérard Collomb, malgré sa stature imposante en politique, était connu pour son petit côté très terre-à-terre. Par exemple, la fameuse implantation du Vélo’v, c’était lui. Et il était super fier de cet héritage. Il disait souvent “c’est pas la politique, c’est du concret.” C’est rare de l’entendre, non ?

Il avait cette ténacité à toute épreuve, une sorte d’entêtement qui forçait le respect. Et puis son franc-parler, même quand ça dérangeait. Ça lui a valu des ennemis, mais aussi une armée de fidèles, qui lui vouaient un respect presque filial.

Son passage au gouvernement en 2017 fut court, mais intense. Ministre de l’Intérieur, il a marqué les débats sur la sécurité et l’immigration. Jusqu’à son départ en 2018, sur un désaccord avec la politique migratoire d’Emmanuel Macron. Un homme qui ne voulait sacrifier ni ses idées ni ses valeurs.

Pour les détails sur ses derniers moments et ce qu’il a laissé derrière lui, ce lien est précieux.

Projets récents et collaborations

Dans ses dernières années, même malade, Collomb restait investi localement, continuant à conseiller pour la métropole de Lyon. Un engagement sans défaillir. Il avait aussi des collaborations avec de nombreux acteurs politiques locaux et nationaux, toujours dans cette optique de faire avancer sa ville.

Son héritage récent dépasse même Lyon, car il a entretenu un dialogue constant avec d’autres grandes figures politiques, contribuant à façonner des politiques parfois au-delà des frontières lyonnaises. C’était un homme qui aimait être au cœur de l’action.

Franchement, même en 2023, il ne lâchait pas le morceau. Cette capacité à combiner terrain et haut niveau reste impressionnante. Loin des projecteurs parfois, mais toujours pilote de son destin et de son territoire.

Emmanuel Macron a salué son héritage et sa fin de parcours, preuve de l’impact politique important du personnage.

Héritage et souvenirs de Gérard Collomb dans la politique lyonnaise

On ne mesure pas toujours à quel point Gérard Collomb a transformé Lyon. C’est plus qu’un maire, c’est un véritable bâtisseur. Dans cette ville qui bouge tellement, il a su mettre des balises solides. Le Vélo’v, la Confluence, la Part-Dieu… on vit tous un peu dans son œuvre sans y penser trop souvent.

Son style, c’était aussi cette faculté à rester proche des gens malgré son poids politique. J’ai toujours trouvé ça remarquable : un homme de pouvoir, oui, mais pas coupé de sa ville ni de ses habitants. Pas étonnant que son décès ait secoué la région tant il y était ancré.

Il laisse un vide, c’est clair. Mais aussi un exemple de ce que la politique locale peut être quand on s’y investit corps et âme. Un parcours qui inspire, qui donne envie de croire en un engagement sincère et durable, même dans un monde parfois cynique.

Alors oui, Gérard Collomb n’est plus là, mais ses empreintes restent partout à Lyon. Pour ceux qui veulent comprendre l’homme derrière le titre, la lecture de Wikiwand offre un beau panorama de sa vie et de ses ambitions.

  • 🚴‍♂️ Mise en place du Vélo’v, précurseur du libre-service vélo à Lyon
  • 🏙 Transformation majeure du quartier Confluence
  • 🎥 Création du festival Lumière, événement international du cinéma
  • 🔒 Renforcement massif de la vidéoprotection dans la ville
  • ⚖️ Ministre de l’Intérieur de 2017 à 2018, marquant la politique sécuritaire

Qui était Gérard Collomb ?

Une figure politique lyonnaise majeure, ancien maire de Lyon et ministre de l’Intérieur. Son parcours a profondément marqué la région Rhône-Alpes.

Quelle est l’importance du quartier de la Confluence dans son œuvre ?

C’est un projet phare de sa mandature, transformant un quartier industriel en friche en un espace urbain moderne et attractif.

Comment Gérard Collomb a-t-il influencé la politique sécuritaire ?

En tant que ministre de l’Intérieur, il a renforcé la surveillance et la politique de sécurité, notamment à Lyon où il avait déjà largement développé la vidéoprotection.

Quelle a été sa relation avec Emmanuel Macron ?

Un soutien initial important, avant qu’il ne quitte le gouvernement en raison de divergences sur la politique migratoire.

Quelles sont les réalisations culturelles de Gérard Collomb ?

Il a notamment créé le festival Lumière, devenu un rendez-vous incontournable du cinéma à Lyon et à l’international.


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