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- Qui était Jean-Pierre Elkabbach ? Parcours et identité d’une icône du journalisme français
- De la scène aux coulisses : une carrière marquée par la ténacité et les grandes interviews
- Un journaliste au cœur de la politique et des médias : fortune et engagements
- Actualités et dernières collaborations de Jean-Pierre Elkabbach avant son décès
Ah, Jean-Pierre Elkabbach, quelle figure ! Né le 29 septembre 1937 à Oran, il s’est éteint à 86 ans en octobre 2023 à Paris. Imaginez un bon mètre 78 debout dans les studios, un géant du journalisme politique, un vrai. Je vous jure, il avait ce regard perçant qu’on n’oublie pas.
Avant d’être cette voix incontournable de la radio et de la télé françaises, il a connu la vie d’un jeune en Algérie, dans une famille juive laïque, avec des souvenirs et des événements lourds, comme la perte de son père quand il était ado. Vous sentez déjà que sa vie ne serait pas ordinaire.
Sa carrière… un sacré voyage. Radio Alger, puis l’ORTF, Antenne 2, La Cinq… Il a presque parcouru toutes les grandes stations et chaînes, toujours au cœur des débats politiques. Parfois touché, parfois critiqué, mais impossible à arrêter. Et côté vie perso, marié à Nicole Avril depuis 1974, avec une fille comédienne, Emmanuelle Bach, autant vous dire que le storytelling familial vaut aussi le détour.
Ce qui me frappe, c’est son incroyable longévité dans le métier, sa faculté à naviguer entre directs, interviews fortes, mais aussi postes à responsabilités, que ce soit à France Télévisions ou Europe 1. Une vraie légende que vous avez sûrement croisée à l’antenne, sans toujours réaliser l’ampleur de son rôle.
Qui était Jean-Pierre Elkabbach ? Parcours et identité d’une icône du journalisme français
Né Haïm Jean-Pierre El Kabbach à Oran, Jean-Pierre est l’exemple même du journaliste qui a façonné la radio et la télé françaises. Dès ses débuts à Radio Alger en 1960, il a su allier passion et professionnalisme, même quand la vie lui a joué des tours, comme son arrestation en 1961 lors du putsch des généraux. Ça, c’est pas banal…
Il n’a jamais perdu une seule occasion de se perfectionner, enchaînant fac, sciences politiques, théâtre même. Oui, le gars avait plusieurs casquettes et ça s’entendait dans son aisance à la parole et son sens du spectacle. Il signera plusieurs émissions politiques emblématiques, telles que Actuel 2 ou Cartes sur tables.
Son parcours a été aussi celui des métamorphoses des médias français. De l’ORTF à Public Sénat, il a dirigé, animé, interviewé, bousculé parfois. Et pas qu’un peu, hein ! Sa phrase culte lancée par Georges Marchais, « Taisez-vous Elkabbach ! », est entrée dans la légende.
En plus de ses fonctions de présentateur, il a assumé des postes de direction importants : être président de France Télévisions (1993-1996) ou Europe 1 (2005-2008), pas donné à tout le monde. Et il a continué à faire des interviews politiques jusqu’à ses dernières années, preuve d’un engagement sans relâche.
De la scène aux coulisses : une carrière marquée par la ténacité et les grandes interviews
Vous savez quoi ? Jean-Pierre Elkabbach a animé bien plus que des journaux télévisés. Par exemple, Bibliothèque Médicis sur Public Sénat a tenu 18 ans, une longue histoire d’amour entre un journaliste et la littérature. Ce gars-là ne faisait pas que du politique, il aimait aussi s’immerger dans la culture.
Sa carrière, c’est aussi des moments tendus, des révélations, des polémiques. Je me rappelle qu’en 1996, il a dû quitter la présidence de France Télévisions après un scandale autour des contrats d’animateurs, un trucs chaud à l’époque. Pas facile de tenir ce genre de poste quand la lumière est aussi crue.
Il a interviewé François Mitterrand à plusieurs reprises, et ces échanges sont devenus des documents historiques. Un courage qu’il a aussi mis à rude épreuve en posant des questions parfois redoutables. Certains le trouvaient trop proche du pouvoir, d’autres le verraient comme un cerveau aiguisé du journalisme politique.
Et je vous assure, même après 80 ans passés, il était toujours là, ardent défenseur d’un journalisme incisif, sur Europe 1 puis CNews, son dernier terrain de jeu avant de nous quitter. Un monument du métier.
Quelques anecdotes surprenantes qui rythment la vie d’Elkabbach
- 👔 Sa phrase « Taisez-vous Elkabbach ! » prononcée par Georges Marchais est devenue culte, tellement elle résume son style parfois déroutant.
- 🎭 Sa première passion, c’était le théâtre — il suivait même des cours en parallèle de ses études.
- 📻 Arrêté par le putsch des généraux en Algérie, il a dû rebondir à Paris pour faire sa place dans la presse.
- 🚨 À 86 ans et malgré une opération lourde pour un sarcome, il retournait aux micros et aux caméras. Respect.
- 📚 Il a écrit plusieurs livres, dont un coécrit avec son épouse Nicole Avril, preuve d’une complicité rare entre vie privée et publique.
Un journaliste au cœur de la politique et des médias : fortune et engagements
Sans parler d’une fortune démesurée, on sent qu’Elkabbach a vécu confortablement, mais surtout avec passion. Ses multiples casquettes, entre présentateur, directeur de chaînes, auteur, en font une figure respectée voire redoutée. Oui, parce qu’il ne faisait pas dans la dentelle en interviewant les politiques.
Son engagement, c’était aussi visible dans son appui au Oui pour la Constitution européenne en 2005. Un homme qui ne restait pas silencieux, vous voyez ?
Durant son passage à Europe 1, il a parfois été critiqué pour un supposed rapproché avec certains dirigeants, ce qui fait partie des longues discussions qu’on aime bien avoir à son sujet. Après tout, honnêteté et proximité, c’est un équilibre difficile à tenir pour quelqu’un qui veut vraiment comprendre et questionner.
En plus d’être président de Public Sénat, il a aussi été conseiller pour CNews, preuve de son influence durable même quand la nouvelle génération s’installe dans les médias.
Actualités et dernières collaborations de Jean-Pierre Elkabbach avant son décès
Vous auriez aimé le voir sur Europe 1 en 2021, après la reprise par Vincent Bolloré, retrouver la place matinale pour remettre un peu de cette verve qui lui manquait à l’antenne. Il n’a jamais cessé de vouloir raconter, interviewer, bousculer les habitudes.
Dernirement, même après des soucis de santé sérieux, comme son opération du sarcome et une récente chute, l’homme restait un passionné inlassable du journalisme politique. C’est fou de se dire qu’à 86 ans, il tenait encore une émission sur CNews.
Côté rencontres, il est passé par toutes les grandes émissions, avec les grands noms de la politique et du paysage médiatique français. Un vrai témoin de la démocratie, plus encore un acteur.
Son décès a suscité une vague d’hommages, avec des obsèques à Paris où tout un pan du journalisme français lui a rendu hommage. Un moment fort et très émouvant qui a marqué la fin d’une ère.
Liste des médias majeurs où Jean-Pierre Elkabbach a marqué son empreinte
- 📺 ORTF, Antenne 2, La Cinq, France 2, France 3, TF1
- 📻 France Inter, Europe 1, Radio France
- 🏛️ Public Sénat (président et animateur)
- 🗞️ Conseiller médias et dirigeant au sein du groupe Lagardère
- 📻 CNews en tant que conseiller et intervieweur politique senior
Qui était Jean-Pierre Elkabbach ?
Jean-Pierre Elkabbach était un journaliste politique français, notamment connu pour ses interviews incisives et sa longue carrière dans la radio et la télévision française.
Quel âge avait Jean-Pierre Elkabbach à son décès ?
Il est décédé à l’âge de 86 ans en octobre 2023, à Paris.
Quelles émissions ont marqué sa carrière ?
Il a animé des émissions clés comme ‘Actuel 2’, ‘Cartes sur tables’, et ‘Bibliothèque Médicis’. Il était aussi une voix incontournable sur Europe 1 et Public Sénat.
Quelles controverses a-t-il traversées ?
Il a été critiqué pour un possible trop proche des pouvoirs politiques, et a dû démissionner de France Télévisions en 1996 à cause d’un scandale lié aux contrats d’animateurs.
Quel fut son dernier engagement médiatique ?
Jusqu’à l’été 2023, il animait une émission politique sur CNews, et est revenu à Europe 1 après sa reprise par Vincent Bolloré en 2021.
Pour approfondir, je vous propose d’aller lire cet hommage très complet sur France 24 ou ce portrait émouvant sur Le Monde. Si vous voulez un coup d’œil plus léger avec des anecdotes, ce article de France Info est top.
Oh, et pour ceux qui aiment les émotions fortes, les obsèques très suivies ont été racontées sur Paris Match. Un dernier clin d’œil à ce monument qui a tant fait pour notre paysage médiatique. Vous aussi, vous aviez un souvenir fort avec Elkabbach ?

