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Leos Carax, de son vrai nom Alex Christophe Dupont, est un réalisateur français atypique né le 22 novembre 1960 à Suresnes. En 2026, il a 65 ans, mesure environ 1m75, et son nom, un peu mystérieux, cache une petite histoire rigolote : c’est une anagramme de son prénom Alex mélangé à Oscar, mais pas pour les récompenses, comme il aime à le préciser.
Si vous commencez à vous intéresser à lui, vous serez vite surpris par son parcours, plutôt chaotique mais tellement passionnant. Fils de Joan Osserman-Dupont, journaliste américaine, et de Georges Dupont, journaliste scientifique franco-américain, Leos a des origines multiples : franco-allemand, russo-américain, et juif, un cocktail qui doit sans doute nourrir son univers si singulier.
Je dois vous dire qu’en vrai, il était plutôt un petit voyou dans sa jeunesse. Rien de glaçant, juste un garçon qui gagnait son argent de poche en subtilisant des disques dans un centre commercial, pour ensuite les revendre à ses camarades au lycée. Eh oui, c’est ainsi qu’il découvre David Bowie et Iggy Pop, ses icônes rock. Franchement, ça met direct dans l’ambiance, non ?
Il passe un temps à l’université Paris III, rencontre des figures incontournables du cinéma français comme Serge Daney et Serge Toubiana. Et là, il se lance dans ses premiers courts métrages, comme ce fameux Strangulation Blues qui lui vaut un premier grand prix au festival de Hyères. Ce jeune homme avait clairement un truc à raconter, une poésie urbaine qu’on devine fugace mais puissante.
Leos Carax, ce réalisateur culte et son monde à part
Leos Carax, c’est un peu le réalisateur mystérieux qu’on croise rarement en interview, presque fantôme, mais dont les films vous marquent à jamais. Son univers est à la fois onirique, poétique et parfois chaotique, mélangeant la mélancolie à une fougue sauvage. Le personnage à suivre, vraiment.
Il n’enchaine pas les films, non, il prend son temps, peaufinant ses projets comme un artiste capricieux. On se rappelle tous de Boy Meets Girl en 1984, ce film en noir et blanc qui tangue entre la nuit parisienne et le rêve, puis de Mauvais Sang en 1986, où il mêle polar et lyrisme avec Juliette Binoche et Denis Lavant, son acteur fétiche.
Et puis il y a cette sorte d’épopée, Les Amants du Pont-Neuf, tourné dans les années 90, où le tournage fut presque un calvaire entre accidents et péripéties, mais qui reste une œuvre culte grâce à sa beauté brute. Ah, et il partageait sa vie avec Juliette Binoche à cette époque, ça vous en bouche un coin, non ?
Son style, vous l’aurez compris, est unique. Dès qu’on parle de Leos Carax, on parle d’un génie du cinéma français qui refuse qu’on le limite à une simple étiquette, sans jamais sacrifier à la création pure. Et comme son nom sur AlloCiné l’indique, il est aussi scénariste et acteur, avec ce sens aigu de la poésie urbaine et parfois désenchantée.
De la bohème au grand écran, un parcours hors-norme
Avant la gloire, la vie n’était pas rose pour Carax. Enfance entre Paris et influences amerloques, un côté rebelle, une éducation un peu bordélique, ça forge le caractère. Il balance entre études, petits boulots et premiers essais cinématographiques plus ou moins chaotiques.
Son premier court métrage Strangulation Blues est une claque dans le paysage, récompensée dès 1981. Mais c’est Boy Meets Girl qui le fait véritablement remarquer, dans un style de cinéma très personnel, poétique, presque mélancolique. Denis Lavant devient son alter ego à l’écran, leur collaboration est mythique.
Sa carrière continue avec quelques hauts et bas, son film Pola X en 1999, tiré d’un roman de Melville, divise, mais il n’en a que faire des modes. Toujours prêt à dérouter, à bouleverser, il joue la carte de l’authenticité même si ça déroute le public.
- 🎬 Premier film : Boy Meets Girl (1984)
- 🤝 Collaboration longue durée avec l’acteur Denis Lavant
- 💔 Rupture médiatisée après Les Amants du Pont-Neuf avec Juliette Binoche
- 🏆 César du meilleur réalisateur en 2021
- 🎶 Premier opéra rock cinématographique Annette en 2021 avec Adam Driver et Marion Cotillard
La vie secrète de Leos Carax, entre amour et douleur
Là où ça devient vraiment poignant, c’est sa vie privée. Une fille, Anastasija, née en 2004, avec l’actrice russe Katerina Golubeva qui, malheureusement, a mis fin à ses jours en 2011. Cette histoire tragique est presque palpable dans les émotions qui habitent ses films.
Sa compagne disparue le marque profondément, notamment dans Holy Motors en 2012, où il confie une part douloureuse de son intimité. Le film, un manifeste fou et poétique sur la vie et le cinéma, est un de ses plus grands succès critiques. C’est aussi une véritable déclaration d’amour à leur enfant, Nastya.
Dans sa vie, Leos Carax reste un mystère. Très discret, il évite la publicité, préférant vivre dans l’ombre que sous les projecteurs. Pourtant, quand il revient, comme pour Annette, c’est toujours un moment événementiel, avec des stars internationales comme Marion Cotillard ou Adam Driver. Un univers cinématographique qui fascine.
Il fait partie de ces artistes pour qui la vie et l’œuvre s’entremêlent, où chaque film est un voyage, une expérimentation constante. C’est ce portrait nuancé que vous retrouverez en explorant son parcours sur Evene ou dans l’encyclopédie de la Cinémathèque française.
Un réalisateur à l’avant-garde du cinéma français
Ces dernières années, Carax ne cesse de surprendre. Après Holy Motors, il se lance dans un projet ambitieux, Annette, un opéra rock mêlant musique des Sparks et une distribution hollywoodienne. Ce film a ouvert le Festival de Cannes en 2021, confirmant sa stature internationale.
En 2023, le tournage de C’est pas moi marque un nouveau départ avec une expérimentation visuelle et narrative, tendrement autobiographique. On sent que ce réalisateur continue d’explorer ses limites, de repousser les conventions, c’est presque touchant de le voir évoluer ainsi.
Sa réputation de cinéaste exigeant, presque iconoclaste, attire aussi de multiples collaborations, avec des cinéastes comme Bong Joon-ho ou Michel Gondry. Bref, un artiste qui ne laisse jamais indifférent, toujours en mouvement, parfois insaisissable.
Si vous voulez plonger encore plus dans son univers, la liste de ses films sur LaCinetek est un excellent point de départ pour comprendre la densité de son œuvre et la singularité de son regard.
Quel est le vrai nom de Leos Carax ?
Son vrai nom est Alex Christophe Dupont. Le pseudonyme Leos Carax est une anagramme de son prénom Alex et du mot Oscar, mais sans lien avec les Oscars du cinéma.
Quels sont les films majeurs de Leos Carax ?
Parmi ses films les plus marquants figurent Boy Meets Girl, Mauvais Sang, Les Amants du Pont-Neuf, Holy Motors, Pola X et Annette.
Quel acteur travaille souvent avec Leos Carax ?
Denis Lavant est son acteur fétiche, présent dans la majorité de ses films, incarnant souvent le personnage principal.
Quels sont les thèmes récurrents dans ses films ?
Son travail explore fréquemment l’amour, la solitude, le rêve et la dualité entre réalité et fantaisie.
Où puis-je voir les films de Leos Carax ?
Sa filmographie est disponible sur de nombreuses plateformes dont AlloCiné et la Cinémathèque française propose aussi des rétrospectives régulières.

