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Vous avez déjà entendu parler de Muriel Coulin ? Franchement, cette réalisatrice française a un parcours qui vaut le détour. Née en 1965 à Lorient, elle souffle ses 61 bougies en ce moment même. Et puis, entre nous, elle ne fait pas dans la demi-mesure, que ce soit derrière la caméra ou en écrivant ses scénarios.
Pas très grande, disons dans les 1m65, Muriel a un charisme énorme. Ce qui m’épate le plus, c’est qu’elle a commencé en bas de l’échelle, comme assistante caméra. Oui, ce métier un peu dans l’ombre, vous voyez ? C’est grâce à cette patience et cette obstination qu’elle a pu gratter ses premiers rôles auprès de grands du cinéma comme Louis Malle.
Ah, et son histoire avec sa sœur Delphine, on ne peut pas passer à côté. Deux sœurs, deux talents, un duo inséparable dans la création. Ensemble, elles ont réalisé plusieurs longs métrages, certaines histoires un brin féministes, d’autres carrément audacieuses. Mais bon, il y a eu aussi des flops, parce que le cinéma, c’est pas toujours un conte de fées.
Pour les curieux qui veulent aller plus loin, vous pourrez trouver quelques pépites sur AlloCiné où sa filmographie est bien détaillée. Croyez-moi, 25 ans sur le terrain, ça forge un caractère et surtout un style unique.
Les origines bretonnes et le début d’un rêve cinématographique
Muriel Coulin, elle n’est pas tombée dans la marmite du cinéma par hasard. Petite fille de Lorient, en Bretagne, elle voulait dès le lycée faire du cinéma. C’est pas un truc qu’elle a laissé traîner. Après son bac, elle intègre l’école Louis Lumière, genre la grande école, c’est pas rien.
C’est là qu’elle commence à vraiment comprendre le métier, caméra à la main, technique à gogo. On parle d’une période où les femmes dans ce boulot, ça courait pas les rues. Elle a fait son trou, s’est fait la main sur des tournages avec des pointures, et surtout, elle n’a jamais lâché.
Son identité publique reste très liée à cette image de bosseuse acharnée. Pas la star flashy. Non, celle qui malgré les années garde un truc authentique. Sa Bretagne natale, elle l’évoque souvent, comme un socle qui l’ancre et lui donne cette énergie un peu rebelle qu’on ressent dans ses films.
Avec sa sœur Delphine, elles ont formé un véritable tandem, mélange d’intellectualisme et de force créatrice. Ça vaut carrément le détour, leurs liens sont une véritable source d’inspiration. D’ailleurs, elles ont souvent parlé de cette complicité dans des interviews comme celle sur le CNC, ça vous donne le ton sur leur manière de voir le cinéma.
Du métier d’assistante caméra aux plateaux prestigieux
Avant de prendre la réalisation à bras-le-corps, Muriel Coulin a roulé sa bosse grave. Je vous jure, elle était second assistante caméra sur Milou en mai de Louis Malle en 1990, c’est pas donné à tout le monde. Ensuite, elle a bossé sur la mythique trilogie Bleu, Blanc, Rouge de Kieslowski, autant dire qu’elle a touché du très lourd.
Ce qui est fou, c’est qu’elle a grimpé toutes les marches peu à peu. Elle est devenue chef opératrice et s’est spécialisée en documentaires pour la télé. C’est là qu’elle a peaufiné son regard, cette façon de filmer qui restitue une vraie émotion brute, sans fard. Déjà, elle ne faisait pas dans la facilité.
Au fil des années, elle a joué pas mal avec différents styles. Ses courts métrages avec Delphine comme Il faut imaginer Sisyphe heureux ou Souffle montrent un certain goût pour les histoires humaines et intenses. Ça vous saute aux yeux, c’est ce qui fait aussi sa signature.
Plus d’infos sur son premier pas dans le milieu? Allez jeter un œil sur Page28, c’est riche d’anecdotes passionnantes. Et puis, c’est toujours chouette de découvrir comment quelqu’un a construit son univers.
Films marquants et la montée en puissance avec Delphine Coulin
Leur premier grand coup au cinéma, c’était 17 filles en 2011, un film qui raconte l’histoire improbable d’un groupe de filles qui décident de tomber enceintes simultanément. Je vous avoue, le pitch m’avait bluffé. Mais bon, disons que le public n’a pas été aussi nombreux que prévu, à peine 68 000 spectateurs, c’est un peu mou.
En 2016, elles reviennent avec Voir du pays, qui suit deux femmes dans un parcours post-guerre. Là, c’est plus intimiste, parfois un peu lent, peut-être trop, vu que seulement 30 000 personnes ont fait le déplacement. Pas tout rose, mais ce sont des films qui restent dans la tête.
Le vrai tournant, c’est leur dernier bébé : Jouer avec le feu sorti en 2024. Là, elles ont misé sur un terrain plus dur, avec Vincent Lindon en tête d’affiche. Ce film a cartonné, récompensé à Venise en plus, une belle revanche pour Muriel et sa sœur. C’est leur plus grand succès à ce jour.
À propos de ce succès et de toute sa filmographie, vous en saurez plus notamment sur CineDweller ou sur IMDb pour les fans de détails techniques et de chronologie.
Vie privée et pépites inattendues sur Muriel Coulin
La vie perso de Muriel reste assez discrète, on ne la voit pas souvent déballer sa vie sentimentale dans la presse. Ce qui est sûr, c’est qu’elle est très proche de sa famille et notamment de sa sœur avec qui elle partage un vrai lien fusionnel, ce qui est assez rare à ce niveau.
Autre détail qui m’a plu, c’est sa passion pour le documentaire, notamment celui sur Charlotte Salomon diffusé sur Arte en 2023. Là, elle montre une autre facette, plus poétique et intime. On sent qu’elle est capable de passer d’un univers à l’autre sans se perdre.
Muriel Coulin, ce n’est pas seulement une réalisatrice, c’est une force tranquille avec une énorme volonté. Pas étonnant qu’elle rafle des récompenses, ou que des acteurs comme Vincent Lindon la suivent les yeux fermés. J’ai croisé quelques interviews où elle raconte ses débuts, et franchement, ça donne pas mal de « matière » à creuser.
Si vous voulez tout savoir sur ses projets actuels, ses idées, ou ses collaborations, lisez Première qui offre souvent un contenu frais, ou encore Gala pour côté un peu plus people.
Quelques secrets de la réalisatrice à connaître
- 🎥 Elle a commencé comme second assistant caméra sur un film de Louis Malle, c’est quand même la classe.
- 🎬 Toute sa carrière est un peu liée à Delphine, sa sœur cadette, ensemble elles s’inspirent et se poussent.
- 📽 Elle aime beaucoup les documentaires et a réalisé plusieurs films pour la télé, notamment sur des sujets forts comme Charlotte Salomon.
- 🎭 Son film Jouer avec le feu a offert à Vincent Lindon un prix prestigieux, un vrai coup de maître.
- 📍 La Bretagne, sa région d’origine, colore souvent ses récits, notamment dans 17 filles.
Qui est Muriel Coulin ?
Muriel Coulin est une réalisatrice, scénariste et directrice de la photographie française, originaire de Lorient, connue pour ses collaborations avec sa sœur Delphine et ses films engagés.
Quels sont les films les plus connus de Muriel Coulin ?
Ses films phares sont 17 filles (2011), Voir du pays (2016) et le très acclamé Jouer avec le feu (2024).
Avec qui Muriel Coulin travaille-t-elle souvent ?
Elle collabore majoritairement avec sa sœur cadette Delphine Coulin, avec qui elle co-réalise ses films.
Quel est le dernier projet marquant de Muriel Coulin ?
Le dernier projet marquant est Jouer avec le feu (2024), très bien accueilli par la critique et récompensé, notamment grâce à Vincent Lindon.
Où peut-on en apprendre davantage sur Muriel Coulin ?
Des plateformes comme AlloCiné, IMDb, ou encore Première offrent une mine d’informations sur sa carrière et ses films.
