Nina Companeez

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Vous connaissez peut-être Nina Companeez sans trop savoir d’où elle vient ou à quel point elle a marqué le cinéma et la télévision français. Née le 26 août 1937 à Boulogne-Billancourt, elle affichait une silhouette élégante autour d’1m70, avec un regard pétillant et une énergie incroyable jusqu’à ses 77 ans. Au fil de sa vie, elle est devenue une figure incontournable du scénario et de la réalisation.

Fille du scénariste Jacques Companeez, elle a hérité d’un amour profond pour le cinéma, mais aussi d’une histoire familiale chargée : originaires d’Ukraine, victimes d’un double exil à cause du communisme et du nazisme, ses racines ont nourri son travail. C’est peut-être pour ça qu’on sent toujours cette folie douce, ce parfum d’Histoire dans ses œuvres.

Avant d’être derrière la caméra, elle a commencé comme assistante monteuse sur des films comme “Des femmes disparaissent” ou “Le Farceur”. Mais ce n’était qu’un tremplin. Elle s’est vite imposée comme scénariste, surtout en bossant avec Michel Deville sur une dizaine de films, un duo qu’on n’oublie pas facilement.

Elle n’a pas vraiment cherché la lumière pour elle seule, préférant être cette plume discrète mais acérée, capable de raconter des histoires de femmes, de sentiments compliqués, avec un style unique, parfois drôle, souvent touchant. On pourrait presque dire que c’est ça, son vrai talent.

Nina Companeez : parcours d’une scénariste à réalisatrice iconique du cinéma français

Le parcours de Nina est assez fou. Tout est parti d’un héritage familial bien lourd et inspirant, mais elle a tracé sa propre route avec une liberté impressionnante. À 20 ans à peine, elle coécrit “Ce soir ou jamais” avec Deville, un vrai coup de maître qui lancera sa carrière.

Cette période des années 60, c’est un peu la fabrique de ses œuvres majeures, notamment des films à la fois personnels et légers comme “Adorable menteuse” ou “Benjamin ou les mémoires d’un puceau”. Elles ont ce je-ne-sais-quoi qui fait qu’on se surprend à rire d’un coup puis à s’émouvoir à la seconde suivante.

Mais elle ne s’arrête pas là. En 1971, elle se lance dans la réalisation avec “Faustine et le bel été”. C’était une étape majeure, elle voulait raconter ses histoires à sa manière, sans filtre. Et ce film, avec une jeune Isabelle Adjani, est un vrai bijou, un reflet de jeunesse, de contemplation et de vulnérabilité.

Ce changement est aussi celui qui la propulse lentement vers la télévision où elle signe des œuvres marquantes comme “Les Dames de la côte” ou “L’Allée du roi”, mêlant fresques historiques et drames intimes, un mélange qui marche tellement bien qu’il la rend incontournable.

Une carrière riche en collaborations et succès mariant cinéma et télévision

Au fond, Nina ne s’est jamais enfermée dans un seul style. Elle a cette capacité dingue de passer du scénario au tournage, de la comédie à la fresque historique, sans perdre son ton. Sa collaboration avec Michel Deville a forgé un style unique dans la France des années 60-70, souvent centré sur des personnages complexes, ambiguës, étonnamment modernes.

Elle n’a jamais fait les choses à moitié, signant aussi bien les dialogues, les scénarios que le montage de ses films. Impressionnant, non ? Et même ses incursions dans la télévision sont couronnées de succès, ses séries obtenant plusieurs récompenses majeures comme le 7 d’Or pour “L’Allée du roi”.

Sa fortune, elle ne l’a peut-être pas affichée en millions de dollars, mais sa richesse, c’est surtout cette carrière étalée sur plus de 50 ans, pleine de projets ambitieux et une influence majeure sur plusieurs générations de cinéastes et scénaristes.

Et parce qu’on parle souvent des grands noms, sachez qu’elle a travaillé avec des stars comme Brigitte Bardot, Marina Vlady, ou Edwige Feuillère, à une époque où un simple coup de fil de sa part pouvait changer le destin d’un film.

Une vie privée discrète mais qui nourrit son œuvre

Franchement, Nina n’était pas du genre à étaler sa vie perso partout. Mais on connaît quand même quelques détails sympa qui rendent son histoire encore plus touchante. Elle a partagé une longue histoire d’amour avec l’acteur Francis Huster, rencontré sur le tournage de son second film.

Sa fille, Valentine Varela, est comédienne, preuve que le cinéma et l’art, c’est un vrai fil rouge familial. Ce lien intime, on le sent partout dans ses scénarios, ce mélange de fragilité et de force, de combats personnels.

Et puis son histoire familiale, entre l’exil, le courage et la transmission, c’est un background qui résonne dans des projets comme “Voici venir l’orage”, une mini-série qu’elle imagine pour raconter cette mémoire collective. C’est beau, non ?

Elle s’est éteinte en 2015 à Paris, emportée par un cancer. Mais l’héritage qu’elle a laissé… wow, c’est un trésor. Sa voix, son style, restent très vivants, comme si elle nous conseillait encore, doucement, derrière la caméra.

Les anecdotes étonnantes et moments marquants dans la carrière de Nina Companeez

Savez-vous que Brigitte Bardot a fait sa toute dernière apparition au cinéma dans un film réalisé par Nina ? C’était dans “L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise”. Ça donne un côté sacré à ce rôle, non ?

Autre fait rigolo : à peine dix ans dans le métier et voilà Nina qui signe à la fois scénarios, dialogues, adaptation et montage de nombreux films. C’est hyper rare, surtout pour une femme à cette époque-là. Ça force le respect, franchement.

Un petit côté inclassable, Nina l’a toujours eu. Quand elle collabore étroitement avec Michel Deville, c’est comme si elle injectait une dose d’ironie et d’intelligence dans chaque projet. Son travail sur “Benjamin ou les mémoires d’un puceau” reste un classique du cinéma français, on ne s’en lasse pas.

Et côté télévision, elle a su mêler histoire familiale et politique à travers “Les Dames de la côte”, un projet qui a révélé une jeune Fanny Ardant. Comme quoi Nina savait flairer les talents avant tout le monde.

Vous voyez, ses témoignages sont aussi un plaisir à écouter, cette manière humble de parler de 50 ans de passion pour le cinéma.

Projets récents et dernières collaborations de Nina Companeez

Avant sa disparition, Nina a travaillé notamment sur l’adaptation télévisée de “À la recherche du temps perdu” en 2010, un pari fou et totalement à son image. Elle y a déployé tout son talent pour rendre un classique accessible tout en gardant sa finesse légendaire.

Elle a aussi laissé sa marque sur “Voici venir l’orage”, une mini-série qui reste une sorte de témoignage personnel sur l’exil et l’Histoire familiale. En 2013, elle signe “Le Général du Roi”, une autre adaptation ambitieuse qui montre qu’elle ne s’est jamais arrêtée d’explorer.

En parlant de collaborations, elle était très appréciée dans le milieu, et a fréquemment croisé des talents comme Sarah Biasini ou Dominique Blanc dans ses dernières années. Ça montre que son influence restait intacte, voire même renforcée avec le temps.

Et pour ceux qui veulent aller plus loin, n’hésitez pas à consulter sa filmographie complète ou à découvrir son portrait comme une reine du genre sur L’Histoire.fr.

Liste des moments-clés et récompenses majeures de Nina Companeez 🎬✨

  • 🎞️ Scénariste du mythique “Ce soir ou jamais” (1960) avec Anna Karina
  • 🎥 Réalisation de “Faustine et le bel été” (1971), lancement vers la télévision
  • 📺 Création et réalisation des séries “Les Dames de la côte” (1979) & “Le Chef de famille” (1981)
  • 🏆 7 d’Or de la meilleure série pour “L’Allée du roi” (1995)
  • 📚 Adaptation ambitieuse de “À la recherche du temps perdu” (2010)
  • 🎭 Collaboration forte avec Michel Deville pendant près de 15 ans
  • ❤️ Dernier film avec Brigitte Bardot dans “L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise” (1973)
  • 🏅 Prix SCAD de la société des auteurs et compositeurs dramatiques en 1980 et 1993

Alors, vous voyez, Nina Companeez, c’est ce mélange d’élégance, de rigueur, et d’une touche d’audace tranquille. Une vraie magicienne du récit, qui n’a pas fini de nous toucher, même longtemps après son départ.

Si vous ne connaissez pas encore tout son univers, prenez le temps de vous plonger dans ses films, ses séries, son œuvre. C’est une leçon de vie, de cinéma mais aussi d’humanité, servie par une voix rare et précieuse.

Ah et au fait, si vous êtes curieux, voilà une page à garder pour en savoir plus sur elle, avec toutes ses œuvres répertoriées, c’est ici sur IMDb. Vous serez surpris par la richesse de son travail.

Et puis, pour clôturer cette petite escapade dans le monde Companeez, sachez que plusieurs archives écrites et ressources restent accessibles, notamment dans cette inathèque spéciale, un vrai trésor pour les amoureux du cinéma et de la télévision.

Qui était Nina Companeez ?

Nina Companeez était une réalisatrice et scénariste française célèbre pour ses collaborations avec Michel Deville et ses adaptations télévisées, notamment dans les années 60 à 2010.

Quels sont ses plus grands succès ?

Parmi ses œuvres marquantes, on compte ‘Ce soir ou jamais’, ‘Faustine et le bel été’ ou la mini-série ‘Les Dames de la côte’, ainsi que l’adaptation de ‘À la recherche du temps perdu’.

Qu’a apporté Nina Companeez au cinéma français ?

Elle a apporté une vision raffinée du scénario associée à une réalisation sensible, mêlant drame, comédie et fresques historiques avec une touche d’intelligence et de modernité.

Avec quels acteurs célèbres a-t-elle travaillé ?

Elle a notamment collaboré avec Brigitte Bardot, Francis Huster, Marina Vlady, Edwige Feuillère et bien sûr Michel Deville.

Où trouver sa filmographie complète ?

Sa filmographie complète est accessible sur des sites comme AlloCiné ou IMDb.


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