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Ah, Nino Ferrer… Vous savez, ce chanteur au charme un peu fou, à la fois drôle et mélancolique ? Né le 15 août 1934 à Gênes, il a rapidement laissé son empreinte dans la musique française, même s’il est né italien. Son âge au moment de sa disparition en 1998, c’était 63 ans — pas si vieux, mais une vie bien remplie derrière lui.
Ce que j’aime chez lui, c’est ce mélange d’artiste complet. Il n’était pas juste un chanteur, mais aussi un peintre, un poète, quelqu’un qui vivait ses émotions à fond. Son univers, c’est des chansons qui oscillent entre pop, jazz, groove et même blues, rechargeable à l’énergie et à la sincérité. Un gars unique, quoi.
C’est marrant, parce que si on creuse un peu, on voit qu’avant de vraiment exploser, Nino était ce jeune homme un peu perdu, étudiant à la Sorbonne en ethnologie et archéologie, un brin rebelle, qui avait déjà cette envie de s’exprimer hors des sentiers battus. Ça vous parle, non ? Ce moment où l’âge vous pousse à chercher votre voie.
Alors voilà, dans le tas de ses hits, « Mirza », « Les Cornichons » ou encore « La Rue Madureira » restent inscrits dans l’imaginaire collectif, comme des soubresauts d’une époque tout à la fois légère et profonde. Il a marqué la musique, mais pas toujours dans la lumière, souvent dans cette finesse qu’on découvre avec le temps.
Qui est Nino Ferrer : origines et identité publique
Nino Ferrer, de son vrai nom Agostino Arturo Maria Ferrari, est un personnage à part. Né à Gênes, l’Italie est sa terre natale, mais il a grandi un moment en Nouvelle-Calédonie. Son père, ingénieur, l’a fait bouger assez tôt. Envie d’ailleurs sans doute, ou juste une jeunesse marquée par les voyages, sa vraie identité s’est forgée dans ce patchwork culturel. En prime, sa mère était française, ce qui explique ce choix d’adoption de la nationalité française en 1989 — après tout, devenir français, disait-il, c’était fêter la révolution autrement.
Le parcours avant la célébrité
Je trouve assez touchant qu’avant de faire la musique, il ait étudié à la Sorbonne, un passionné d’ethnologie et d’archéologie. Ça donne une idée de la profondeur du mec, pas seulement un interprète pop. Puis il a embarqué sur un cargo, parcouru le monde, cette vie libre et un brin bohème fascinante. Avant d’embrasser la musique, il écoutait du jazz, du blues, idolâtrait Ray Charles, James Brown et Otis Redding. Ça reste palpable dans son style, ce mélange de groove et d’âme.
Le succès et les grands tubes qui ont marqué sa carrière musicale
Son premier vrai succès en solo, c’est « Mirza » en 1965, un titre qui vous reste en tête, impossible de s’en débarrasser. Ensuite, « Les Cornichons », très drôle et inoubliable, ou encore la mélancolique « La Rue Madureira », c’est le cocktail culte. Il a aussi sorti des albums comme Nino and Radiah ou Métronomie qui traînent une élégance folle, entre permission de rêver et réalisme ironique.
Ces chansons, souvent teintées d’humour, cachaient parfois des émotions très profondes. J’avoue, il a parfois été piégé par cette image de « chanteur comique », alors qu’il avait une palette bien plus large, entre rock psychédélique, bossa nova, funk ou folk psychédélique… C’était ironique et libre, tout ça.
Vie privée, famille et relations
Question vie privée, Nino Ferrer restait assez discret. Officiellement, la seule relation bien connue reste son mariage avec Kinou Ferrari, lui aussi artiste à sa façon. Ils se sont mariés en 1978 et sont restés ensemble jusqu’à la fin, partageant une histoire avec deux enfants, dont Arthur Ferrari, son fils. Pas facile de concilier vie de famille et carrière dans ce milieu, vous imaginez. Mais dans ses chansons, on sent aussi cette part intime, parfois un peu d’ombre.
Anecdotes et détails surprenants sur Nino Ferrer
Un truc que peu connaissent, c’est qu’il a réellement détesté l’école jésuite, au point d’avoir une aversion profonde pour les dogmes religieux. Ça explique sans doute son tempérament rebelle, son regard un peu désabusé mais lucide sur la vie. Après ses années de tournée et son succès, il s’est même mis à élever des chevaux dans le Quercy, ça change des paillettes, non ?
Ah et puis, la fameuse chanson « La pelle nera », une sorte d’hommage révolutionnaire aux icônes de la musique noire, restée culte en Italie. Il y a aussi cette anecdote touchante : un jour, lors d’un concert, il a improvisé une chanson juste parce qu’une femme avait perdu sa chienne. Vous voyez le cœur derrière le personnage ?
Projets récents et collaborations notables
Bon, Nino nous a quittés en 1998, mais sa musique continue à vivre à travers des rééditions et des collaborations posthumes. Des DJs comme Bon Entendeur ont remixé « La Rua Madureira », redonnant un coup de jeune à ses tubes cultes. Sa fortune artistique est immense, malgré un âge où certains artistes pensent ralentir, son œuvre vit encore dans les playlists.
En 2026, on ne cesse de redécouvrir ses titres sur des plateformes comme All for Music ou Universal Music. Il reste un incontournable pour comprendre l’évolution de la musique française et son mélange d’influences.
Les genres musicaux qui ont façonné l’identité de Nino Ferrer
- 🎸 Pop rock et rock psychédélique
- 🎷 Jazz, mod jazz et blues
- 🎤 Soul et funk
- 🎶 Yéyé et musique latine
- 🎹 Folk psychédélique et ballades
- 🥁 Garage rock et power pop
Si vous voulez plonger dans sa musique, je vous recommande chaudement cette performance live de « Mirza », un de ses morceaux les plus emblématiques où son énergie déborde et vous embarque direct.
Impossible aussi de passer à côté de « Le Sud », ce classique indémodable qui nous fait tous rêver d’un ailleurs doux et ensoleillé, une autre facette de son génie.
Pour en savoir plus sur sa vie et son héritage, un petit détour sur le site officiel de Nino Ferrer vous transportera dans son univers. Ou encore cette émission France Culture qui raconte ce personnage insaisissable.
Quel est l’âge de Nino Ferrer au moment de sa mort ?
Il avait 63 ans lorsqu’il s’est éteint en 1998, à quelques jours de son 64e anniversaire.
Quels sont les tubes les plus connus de Nino Ferrer ?
« Mirza », « Les Cornichons » ou encore « La Rua Madureira » sont ses titres les plus populaires.
Quelles étaient les origines de Nino Ferrer ?
Né en Italie, il a grandi entre la Nouvelle-Calédonie et la France, mélangeant ainsi plusieurs influences culturelles marquantes.
Avec qui Nino Ferrer était-il marié ?
Il était marié à Kinou Ferrari, avec qui il a eu deux enfants.
Quels styles de musique Nino Ferrer affectionnait-il ?
Une palette énorme : de la pop rock au jazz, en passant par la soul, le funk et même la musique psychédélique.

