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Vous connaissez sûrement Rupert Everett, cet acteur britannique au charme un peu désinvolte qui fait chavirer les cœurs depuis les années 80. Né le 29 mai 1959 dans le Norfolk, il a aujourd’hui 66 ans et mesure environ 1,82 mètre. Pas vraiment le cliché du héros, mais plutôt la star aux rôles subtils et marquants.
Franchement, son parcours n’a rien d’un conte de fées facile : son père était un officier dans l’armée britannique, une famille plutôt conservatrice. Et lui, dès l’enfance, envoyé dans un monastère bénédictin… Oui, ça peut vous sembler rude. On sent déjà ce petit quelque chose de rebelle en lui. À 15 ans, il saute le pas en allant à Londres pour étudier le théâtre, comme si c’était écrit dans ses étoiles.
Il se fait d’abord les dents à Glasgow avec la Citizen Company, avant de charmer doucement le grand public. Mais ce que j’adore chez lui, c’est cette franchise qui fuse, notamment quand il affirme dans les années 90 son homosexualité – chose rare à son époque. Il est passé par des moments sombres, même à se prostituer pour joindre les deux bouts, ce qui rend son histoire encore plus humaine et touchante.
Ah oui, et côté cœur ? Pas de mariage, pas d’enfants officiels, mais une vie privée souvent discrète, cloisonnée, peut-être parce qu’il préfère garder son univers intime loin des projecteurs. Du coup, on ressent chez lui ce mystère british auquel on ne résiste pas. Sa biographie éclaire d’ailleurs bien ces facettes méconnues.
Rupert Everett, l’acteur au parcours atypique et aux multiples visages
Avant que vous ne pensiez que sa carrière n’a été qu’une success story tranquille, sachez que ses débuts furent modestes. Il commence dans le théâtre, émerveille à Glasgow, puis Londres. Son premier grand coup d’éclat à l’écran arrivera en 1984 avec “Another Country”, où il incarne un étudiant homosexuel – un rôle qui l’a lancé, même si à l’époque, ce fut un peu casse-gueule.
C’est ce rôle qui attire les producteurs. On sent chez lui cette intensité, mais aussi ce choix de personnages qui ne rentrent pas dans des cases. Il enchaîne avec des films divers, passant du drame historique à la comédie romantique, en traversant parfois le fantastique italien ou la superproduction américaine. En même temps, ne parle-t-on pas d’un homme qui a flirté avec la musique et même chanté aux côtés de Bob Dylan ? Fou, non ?
Sa carrière est jalonnée de moments forts comme “Le Mariage de mon meilleur ami” en 1997 qui le propulse vraiment sur le devant de la scène internationale. Ce rôle d’ami facétieux aux côtés de Julia Roberts reste emblématique. Après quoi il s’offre une palette incroyable de rôles dans “Shakespeare in Love”, “Un mari idéal”, “Le Songe d’une nuit d’été” ou encore “Inspecteur Gadget”. Une carrière foisonnante où il surprend toujours.
Et puis, il a aussi ce côté auteur et réalisateur avec “The Happy Prince” en 2018, où il traite de la fin de vie d’Oscar Wilde. Rien que ça ! J’aime beaucoup ça chez lui : une sensibilité qui dépasse l’image de simple star pour toucher des vérités profondes. Bref, c’est un acteur qui a su jongler entre éclats et zones d’ombre comme peu savent le faire, tout en gardant sa singularité intacte.
Les coulisses d’une vie bien remplie et quelques anecdotes croustillantes
Entre deux plateaux, Rupert n’a jamais caché ses petits secrets. L’un des plus dingues, c’est cette confession incroyable : il a avoué s’être prostitué pour survivre quand les rôles se faisaient rares. Oui, vous avez bien lu. Ce passage montre à quel point son chemin n’a pas été pavé d’or, contrairement à son image parfois glamour.
Un autre détail que j’ai adoré : son double rôle dans la comédie anglaise “St. Trinian’s” où il incarne une femme transgenre, un rôle audacieux et avant-gardiste qui a marqué plus d’un spectateur. Comme s’il aimait constamment bousculer les codes, même à l’écran. Et l’image de Dylan Dog, personnage de bande dessinée italien, est même inspirée de lui – c’est fou ce que cette silhouette élégante a pu influencer la pop culture.
Socialement aussi, il sait faire parler de lui. C’est un type qui ne mâche pas ses mots. Il a critiqué ouvertement l’homophobie à Hollywood, dénoncé (à sa façon) certains aspects du mariage homosexuel, ce qui lui a valu quelques polémiques. Mais c’est justement ce mélange d’honnêteté brute et d’esprit anglais qui le rend si captivant à suivre.
Et pour les curieux du cinéma, vous pouvez plonger dans sa filmographie impressionnante, où on trouve de tout : drames, comédies, films historiques, doublages, séries télé – une vraie palette en technicolor !
Les projets récents de Rupert Everett et ses collaborations marquantes
À 66 ans, il continue de surprendre. Passé derrière la caméra, il prépare plusieurs projets, notamment liés à des thèmes historiques et littéraires. Il n’a rien perdu de sa verve ni de son appétit pour les rôles profonds. D’ailleurs, on le verra bientôt dans une superproduction signée Ridley Scott, “Napoléon”, où il incarne le duc Arthur Wellesley.
À côté de ça, il reste fidèle au théâtre, retrouvant régulièrement des partenaires de longue date comme Colin Firth, preuve que ses liens artistiques sont solides et durables. Et entre deux films, il passe aussi par la télévision, avec des apparitions remarquées dans des séries comme “Le Nom de la Rose” ou “Emily in Rome”.
Son aventure dans le doublage n’est pas en reste : il est la voix du prince charmant dans “Shrek” ou encore du renard dans “Le Monde de Narnia”. Ces petits rôles vocaux montrent à quel point son jeu traverse les générations et les genres.
Son charme à la fois british, sophistiqué et un peu rebelle fait toujours mouche. Si vous voulez en savoir plus sur ses projets à venir, la liste complète est disponible sur Cinenews ou AlloCiné.
La filmographie incontournable de Rupert Everett 🎬
- 📽️ Another Country (1984) – le rôle qui l’a fait connaître
- 🎭 Le Mariage de mon meilleur ami (1997) – inoubliable rôle comique
- 🎩 Shakespeare in Love (1998) – une interprétation acclamée
- 🧙♂️ Shrek 2 (2004) – doublage du prince charmant
- 🕵️♂️ Inspecteur Gadget (1999) – rôle surprenant de méchant
Vous l’avez compris, Rupert Everett n’est pas une star comme les autres. Ce mélange d’élégance britannique, de courage pour casser les codes, et de fragilité cachée, le rendent unique. C’est très drôle de voir comment il a su garder son authenticité malgré les hauts et les bas.
Chaque rôle qu’il choisit semble raconter un bout de lui-même, ce n’est pas un hasard s’il a aussi écrit plusieurs livres où il met à nu sa propre vie, ses combats, ses joies et ses failles. C’est ce qui, avouons-le, crée ce lien quasi intime avec ses fans.
Alors si vous ne l’avez pas encore vu sur grand écran récemment, allez vite jeter un œil. Sa carrière est un mélange savoureux d’avant-garde, de grands classiques, et même de petits rôles surprenants, avec toujours une classe folle. Pas étonnant qu’il reste une figure très respectée du cinéma britannique.
Vous êtes prêts à redécouvrir ce personnage fascinant ? Allez jeter un œil à son univers plus en détail, vous ne serez pas déçus. Pour les passionnés, sa page Voici offre aussi de nombreux articles et anecdotes croustillantes.
Quel est le rôle emblématique de Rupert Everett ?
Sans doute son rôle dans Le Mariage de mon meilleur ami, où il incarne un ami homosexuel avec beaucoup d’humour et de charme.
Rupert Everett parle-t-il français ?
Oui, il a vécu à Paris plusieurs années et parle couramment français, ce qui lui a permis de jouer dans des productions françaises.
A-t-il déjà réalisé un film ?
Oui, son premier film en tant que réalisateur est The Happy Prince, sorti en 2018, consacré à la fin de vie d’Oscar Wilde.
Est-il toujours actif au théâtre ?
Absolument, il revient régulièrement sur scène, notamment dans des pièces classiques britanniques, souvent saluées par la critique.
Quelle est son positionnement face à l’homophobie dans le cinéma ?
Rupert Everett a souvent dénoncé l’homophobie à Hollywood, révélant que son coming out a freiné certaines opportunités de carrière.

