Sophie Binet

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Sophie Binet, née le 5 janvier 1982 à Metz, c’est un sacré personnage dans le paysage syndical français. À 43 ans, elle est devenue la première femme secrétaire générale de la CGT en 2023, un poste historique qui bouscule un peu les habitudes là-bas. Ce qui surprend aussi, c’est son parcours, loin des clichés du syndicaliste traditionnel. Une taille moyenne, mais une force de caractère énorme.

Vous imaginez ? Une ancienne étudiante en philosophie à Nantes, qui débute dans les quartiers populaires comme conseillère principale d’éducation, puis qui file direct au cœur du combat syndical. Bah oui, elle a commencé dès 15 ans dans la Jeunesse ouvrière chrétienne, ce n’est pas tombé du ciel tout ça. Elle a un copain officier dans la marine marchande, une vie perso un peu tranquille, avec un petit garçon de 4 ans en prime.

Sa carrière, franchement, c’est un mix entre engagement social, féminisme, et une vraie volonté d’écologie militante. Elle n’est pas là pour faire de la figuration. Ah, et vous saviez qu’elle a été mise en examen en décembre 2025, à cause d’une comparaison un peu musclée envers les patrons ? Accrochez-vous, ça cause encore dans les coulisses.

Franchement, Sophie Binet, elle nous fait réfléchir parce qu’elle incarne ce syndicalisme moderne, qui ne tourne pas autour du pot. On va plonger ensemble dans son univers, vous allez voir, c’est tout sauf ennuyant.

Qui est Sophie Binet, la première femme à la tête de la CGT ?

Née dans une famille de la Moselle, mais surtout élevée à Nantes, Sophie Binet a grandi avec une mère assistante sociale et un père cadre. On sent tout de suite que les valeurs sociales étaient dans son ADN. Plongée rapidement dans la militance dès l’adolescence, elle adhère à la Jeunesse ouvrière chrétienne dès 15 ans, un engagement précoce qui ne la lâchera plus.

Elle mesure environ 1m68, ce qui n’a rien à voir avec son poids dans le syndicat. En couple avec un officier de la marine marchande, ils ont un petit garçon de 4 ans, un équilibre qui doit sûrement l’aider à tenir sur le ring des combats sociaux. Ce détail, souvent oublié, montre que derrière la dirigeante syndicale il y a aussi une mère et une femme avec sa vie de famille.

Elle est entrée à la CGT assez tard, en 2013, mais tout en ayant un parcours militant solide dans d’autres structures comme l’UNEF. Sa réputation ? Une bosseuse acharnée, une vraie call girl des luttes sociales qui aime rassembler et ne pas s’éparpiller. Ça change un peu, non ?

Avant de devenir secrétaire générale en 2023, Binet a travaillé comme conseillère principale d’éducation dans des lycées en quartiers difficiles à Marseille et en Seine-Saint-Denis, ce qui lui a donné un regard plus profond que beaucoup sur les inégalités en France.

De ses débuts estudiantins à son ascension syndicale

Sophie a commencé à philosopher, littéralement, à l’université de Nantes entre 2000 et 2004. Mais à côté, elle était déjà présente dans les luttes étudiantes, notamment à l’UNEF où elle a pris des responsabilités importantes très jeune, comme présidente à Nantes et vice-présidente nationale. Pas rien quand on est encore sur les bancs de fac.

Elle a débarqué dans le syndicalisme plus pro à la CGT en 2013, en intégrant l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (Ugict-CGT). Là, elle a fait ses classes en militant, en menant des actions comme la fameuse pétition contre la loi Travail en 2016 qui a explosé les compteurs avec plus d’un million de signatures en seulement deux semaines. Vous vous rendez compte ? Ça, ça parle.

Cette pétition a vraiment marqué les esprits. Sophie explique souvent que ce n’était pas juste un coup politique mais un mouvement populaire, tissé avec des associations, d’autres syndicats, et même autour du numérique, ce qui n’était pas évident à l’époque.

En 2018, elle devient secrétaire générale de l’Ugict. Une montée fulgurante, un peu comme un soleil qui perce dans le ciel nuageux du syndicalisme français, souvent critique sur ses propres divisions.

Les combats et succès qui ont forgé Sophie Binet à la tête de la CGT

Quand on parle de Sophie Binet, on pense tout de suite à sa prise de fonction en mars 2023 à la CGT. Elle a pris la relève de Philippe Martinez dans une période plutôt tendue, et, surprise, elle obtient 82 % des voix. Franchement, une femme avec une telle majorité dans ce milieu ! C’est pas courant.

Elle a dirigé la CGT dans le grand bras de fer contre la réforme des retraites de 2023. Une lutte acharnée, avec des manifs, des grèves, où elle a joué la carte de l’unité syndicale de manière presque obsessionnelle. Elle insiste toujours sur le fait que la CGT doit rassembler tous les ouvriers, mais aussi les cadres et techniciens.

En 2024, elle a soutenu la maternité des Bluets, un bel exemple de cette sensibilité sociale qui la caractérise. Et puis, niveau gros clashs, sa mise en examen fin 2025 après avoir qualifié publiquement certains grands patrons de « rats qui quittent le navire » a créé un vrai tollé. Vous imaginez le truc ? Elle a fait ça en direct, face à Bernard Arnault qui se plaignait de la surtaxe sur les grosses entreprises. Sophie, elle balance cash sans filtre.

Elle est aussi engagée dans le féminisme, l’écologie, et la défense des libertés comme la liberté de la presse. Bref, une sorte de bouillonnement permanent qui la rend hyper intéressante.

Les moments clés et anecdotes surprenantes

Un truc drôle, c’est qu’elle a souvent refusé de parler à certaines chaînes, notamment CNews, parce qu’elle juge que ces médias ne garantissent pas la pluralité et la liberté d’expression. Ça en dit long sur son franc-parler et son refus du système mainstream.

Elle a aussi été chroniqueuse sur le monde du travail dans L’Humanité Magazine, ce qui lui a permis d’exprimer son point de vue de façon plus posée. D’ailleurs, elle dénonce régulièrement le cumul du mépris de classe et du sexisme, notamment dans certaines grandes entreprises comme Vertbaudet.

Son engagement pour la justice sociale passe aussi par des alliances inédites. À la CGT, elle a même fait voter un soutien au Nouveau Front populaire en 2024, un virage qui a fait bouger les lignes dans le syndicalisme français, d’habitude un peu frileux sur les partenariats politiques.

Côté vie privée, sa discrétion n’enlève rien à sa forte personnalité. Une maman engagée, une syndicaliste au cœur de la tempête politique. Elle sait jongler et ça se sent.

Les projets actuels et perspectives de Sophie Binet à la CGT

À l’horizon 2025, Sophie Binet continue de pousser pour un syndicalisme plus inclusif, plus écologique, et féministe. Elle milite pour renforcer la justice sociale dans un pays où les luttes autour de l’emploi et des inégalités restent cruciales.

Elle prône des mesures d’urgence pour éviter la fermeture de nombreuses entreprises, avec un retour aux prix régulés de l’énergie dans l’industrie, et un élargissement de la loi Florange pour protéger les emplois. Pas question de laisser filer la partie sans un combat acharné.

Elle joue aussi un rôle dans la Maison des lanceurs d’alerte, avec qui elle travaille en partenariat. Cette organisation promeut la transparence, la lutte contre la corruption, et le droit d’informer. Voilà un autre aspect de cette militante aux multiples casquettes.

Enfin, elle ne lâche pas la pression sur les grandes entreprises, défiant les patrons et monopolisant l’attention sur la question des inégalités de richesse et de répartition du pouvoir, même au prix de procés judiciaires. Toujours fidèle à elle-même.

Un engagement qui ne faiblit pas malgré les obstacles

Son parcours, c’est un exemple de ténacité. Derrière chaque coup médiatique, il y a une profonde réflexion et une vraie stratégie de transformation. La CGT, sous sa direction, a voulu moderniser son image sans renier ses racines ouvrières.

Elle semble vouloir casser les silos entre catégories professionnelles, rappeler que la lutte ce n’est pas que dans les usines, mais aussi dans les bureaux, les écoles, les maternités. C’est ça qui fait son originalité et sa force d’attraction.

En 2025, la bataille continue, et Sophie Binet est sur tous les fronts, convaincue que c’est le combat syndical le plus urgent du moment. Chapeau bas à cette femme au verbe fort et au parcours inspirant.

Découvrez sa vie privée entre engagement et famille, sa mise en examen emblématique pour injure publique et ses débuts militants retracés sur France Inter.

Qui est Sophie Binet dans le syndicalisme français ?

C’est la première femme à diriger la CGT, une militante engagée depuis ses jeunes années, avec un parcours marqué par le féminisme, l’écologie et la justice sociale.

Quels sont les grands combats de Sophie Binet ?

Elle milite contre les réformes des retraites, pour la défense des droits des salariés, l’égalité femmes-hommes et la protection des emplois dans l’industrie.

Pourquoi Sophie Binet a-t-elle été mise en examen ?

En décembre 2025, pour une injure publique après avoir comparé certains grands patrons à des ‘rats qui quittent le navire’, une déclaration choc qui a fait couler beaucoup d’encre.

Comment Sophie Binet équilibre-t-elle engagement et vie privée ?

Très discrète sur sa vie personnelle, elle est en couple avec un officier de marine marchande et mère d’un petit garçon. Elle réussit à conjuguer famille et combat social.


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