Thomas Cailley

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Thomas Cailley, ce nom, vous l’avez sûrement déjà croisé sur un festival, ou dans la liste des réalisateurs français qui bousculent un peu le cinéma aujourd’hui. Né à Clermont-Ferrand le 29 avril 1980, il a désormais 45 ans et il fait dans le cinéma un bout de chemin qui vaut franchement le détour.

D’ailleurs, vous saviez qu’il mesure environ 1m78 ? Oui, ce genre de détail qui change pas grand-chose mais qu’on aime bien savoir. Surtout que Thomas, il a ce truc qui attire, entre simplicité et cette audace qu’on sent dans ses films. Côté vie perso, pas grand-chose de très public, il préfère qu’on parle surtout de ses images et de ses histoires.

Avant qu’il ne devienne ce réalisateur dont on parle tant, Thomas a fait un drôle de parcours. Entre Sciences Po à Bordeaux et une école de commerce à Nantes, on sent tout de suite qu’il n’allait pas prendre la voie classique du cinéaste. Pas tout de suite en tout cas. Il a même travaillé dans la distribution de films, puis dans la production de documentaires. Ce qui est fou, c’est qu’à côté de ça, le cinéma, c’était déjà là, en fond, comme une passion qui ne demandait qu’à exploser.

Et puis, un jour, il a fait le grand saut, direction La Fémis en scénarisation, là où tout a vraiment commencé à prendre forme. Si vous voulez comprendre le gars, ce qu’il veut vous raconter, commencez par jeter un œil à ses films, vous verrez que ses projets sont loin d’être banals.

Qui est Thomas Cailley ? Un réalisateur unique qui marque le cinéma français

Vous vous demandez peut-être comment un gars originaire de Clermont-Ferrand a pu imposer autant son style avec si peu de films au compteur ? Eh bien, Thomas c’est un peu le prototype du réalisateur à la fois doux et audacieux, avec une écriture hybride qui croise l’intime et le politique. À 45 ans, après avoir grandi entre Auvergne, Bordeaux et même le Kentucky, il a bien tiré parti de cette richesse d’influences.

Thomas fait partie de ces réalisateurs qui ne se contentent pas de filmer des histoires, ils les vivent, les respirent. Il est membre du collectif 50/50 qui milite pour la parité et la diversité dans le cinéma, un engagement qu’il porte avec conviction. Parce que bon, le cinéma ce n’est pas juste raconter, c’est aussi faire bouger les lignes.

Attention, vous ne trouverez pas chez lui le cinéma commercial classique, son style est traversé par une sensibilité pour le vivant, les écosystèmes, le lien entre nature et personnage humain. On sent qu’il aime que ses films soient des expériences à part entière, jusque dans les décors, souvent naturels, presque personnages eux-mêmes.

Son univers ? Un brin fantastique, parfois réaliste, souvent surprenant. Pensons à son dernier film, Le Règne animal, présenté à Cannes en 2023. Ce film explore la mutation des humains dans un contexte écologique dramatique. Oui, c’est un cinéma assez fort, qui prend des risques, et qui n’effraie pas de parler de nos peurs contemporaines.

Le parcours pas banal de Thomas Cailley avant la célébrité

Alors, avant que son nom ne soit sur toutes les lèvres, Thomas a fait ses armes loin des plateaux de tournage. Son passage par Sciences Po Bordeaux, puis une école de commerce à Nantes, ça ne sonnait pas vraiment comme la voie royale pour devenir un cinéaste. Ce qui montre bien à quel point il est unique, parce qu’il aime comprendre le monde, pas seulement le filmer.

La distribution de films, la production documentaire, voilà ce qui a fait vraiment bouger les choses pour lui. C’est là qu’il a commencé à écrire, un peu par nécessité d’abord, puis par passion. Faut dire que devoir écrire pour vendre, proposer des histoires, ça a un côté formateur redoutable. Il s’est donc lancé dans l’écriture de scénarios, et la mécanique a démarré.

Petit secret : il a suivi les pas de son frère aîné David, passé de prof de physique à chef opérateur. Ça vous donne une idée du terrain familial. Thomas a donc tenté sa chance à La Fémis, le célèbre institut du cinéma français, il a réussi le concours et a intégré la section scénario en 2007. C’est là qu’il a co-écrit son premier grand succès, Les Combattants.

Vous savez quoi ? Ce premier film, il a failli ne jamais voir le jour. Entre hésitations, doutes et financements difficiles, ce projet hybride à la fois comédie, romance et film d’apprentissage est passé tout près du mur.

Carrière, succès et fortune : Thomas Cailley, un nom à retenir

Quand en 2014 arrive Les Combattants, ça fait tout de suite un carton. Un film détonnant, entre comédie romantique et réflexion sur une jeunesse incertaine. Avec Adèle Haenel et Kévin Azaïs, qui deviennent instantanément des visages familiers, Thomas signe un chef-d’œuvre. Le film brille à Cannes, décroche plusieurs prix, notamment trois Césars dont celui du meilleur premier film. Une grande partie de la profession s’est dit “Mais qui est ce gars ?”

Pour un premier essai, plonger dans un mélange de genres si délicat, c’est osé. Mais la qualité d’écriture et la justesse des personnages ont conquis un très large public. Franchement, plus de 400 000 entrées en salles pour un premier film français, c’est loin d’être négligeable.

Après une pause, Thomas revient en force avec Le Règne animal en 2023, qui ouvre Cannes dans la sélection Un Certain Regard. Ce film est une sorte de science-fiction à la française, explorant les mutations humaines dans un contexte écologique anxiogène. C’est un film qui a nécessité beaucoup de patience et de conviction : près de neuf ans après Les Combattants.

Et attention, côté récompenses, il n’a rien perdu : meilleures mises en scène et scénarios, César pour le film et la réalisation, bref une vraie consécration. La fortune ? Pas de chiffres précis, mais avec le succès critique et public, les collaborations, et son statut d’auteur reconnu, on imagine qu’il est très à l’aise désormais.

Quelques anecdotes et détails surprenants à propos de Thomas Cailley

  • 🎬 Il a commencé par bidouiller des petits films avec son frère, très tôt dans l’adolescence. Une vraie complicité créative familiale.
  • 🎥 Son frère a pris un autre virage : prof de physique devenu chef opérateur, ça crée un duo de choc dans la famille Cailley.
  • 🌲 Pour ses films, il préfère les décors naturels – un tournage en 3D aurait été une trahison pour lui. La nature, c’est presque un personnage à part entière.
  • 🏆 En 2025, il a remporté le tout nouveau Prix Alpine, saluant sa capacité à révolutionner le cinéma français… un sacré coup de projecteur !
  • ⌛ Il travaille rarement vite : entre séries et films, il met souvent quatre ou cinq ans pour chaque projet. La patience est dans son ADN.

Les projets récents et collaborations de Thomas Cailley à suivre de près

Alors qu’il vient de remporter ce fameux Prix Alpine à la Quinzaine des Réalisateurs, une nouvelle récompense dédiée aux cinéastes audacieux, Thomas n’a pas fini de faire parler de lui. Pour lui, ce prix est une reconnaissance de sa manière de raconter des histoires où se mêlent politique, écologie et intimité.

Ces derniers temps, il a aussi travaillé sur des séries avec une ambition narrative forte, comme Ad Vitam, une parenthèse qui lui a permis d’explorer un autre format, moins contrainte que le long métrage.

Il a aussi collaboré avec des talents comme Pauline Munier, co-scénariste du Règne animal. Le cinéma de Thomas bouge, s’adapte, et invite à réfléchir sur notre monde.

Outre le cinéma, il reste un cinéphile passionné, curieux des jeunes talents et du cinéma français en pleine renaissance. Vous pouvez lire ses interviews dans Gala ou découvrir ses actualités sur des sites comme Bulles de Culture.

Qui est Thomas Cailley ?

Thomas Cailley est un réalisateur et scénariste français né en 1980, reconnu pour ses films hybrides mêlant politique et intimité, notamment Les Combattants et Le Règne animal.

Quels sont les films majeurs de Thomas Cailley ?

Ses deux longs-métrages principaux sont Les Combattants (2014) et Le Règne animal (2023), tous deux salués par la critique et le public.

Comment Thomas Cailley a-t-il commencé dans le cinéma ?

Après des études à Sciences Po et une période dans la distribution cinématographique, il a intégré La Fémis en section scénario pour se consacrer à l’écriture et la réalisation.

Quelles particularités ou influences marquent son travail ?

Thomas Cailley aime filmer le vivant et les décors naturels, avec une narration qui mêle souvent les enjeux écologiques, sociaux et personnels.

Quels projets récents à suivre ?

Il a récemment reçu le Prix Alpine et a développé des projets comme la série Ad Vitam, avec une collaboration régulière avec la scénariste Pauline Munier.


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